Inutile d’aller très vite sur la pelouse du stade olympique de Mexico, il suffit de partir à point : avec deux buts inscrits au début de chaque mi-temps, l’équipe de France maîtrise une Italie dépassée puis résignée et file en quart de finale, direction Guadalajara.
Dominique Rocheteau
Né le 14 janvier 1955 à Saintes, il a porté le maillot bleu pendant onze ans (1976-1986), a participé à trois Coupes du monde et un championnat d’Europe, mais il ne compte au final que 49 sélections, pour 15 buts et 11 passes décisives. Ailier droit puis avant-centre de grande classe, il était d’une correction extrême et ne rendait jamais les coups qu’il prenait. Son Mundial mexicain, à 31 ans, a été le sommet de sa carrière internationale, qu’il a achevée face au Brésil sous le soleil de Guadalajara.
De Rocheteau à Dembélé en passant par Trezeguet : les gamins à l’attaque
Le nouveau trio offensif bleu composé de Martial, Coman et Dembélé affiche 20 ans de moyenne d’âge. Il succède à Benzema, Nasri et Ben Arfa en 2007, Henry, Trezeguet et Anelka en 1998 et Rocheteau, Platini et Rouyer en 1976.
1975, une année dans le siècle
Saigon, Pol Pot, Romy Schneider, Pasolini, les Dents de la mer mais aussi les adieux de Kovacs, les débuts de Rocheteau et le carton rouge de Larqué, c’était 1975, dernier épisode du grand coup de mou de l’équipe de France qui aura duré quinze ans.
Antoine Griezmann, une année pied au plancher
Les douze premiers mois en Bleu de l’attaquant de l’Atletico ont été fulgurants. Pour retrouver trace d’une intégration aussi rapide dans le secteur offensif, il faut remonter aux débuts de Franck Ribéry... auquel Griezmann a succédé.
1981, une année dans le siècle
Cinq défaites, trente-deux joueurs utilisés, un schéma de jeu mal défini, mais aussi les prémisses du carré magique avec le retour de Giresse et deux victoires précieuses contre les Belges et les Hollandais, avec un coup-franc du Maestro en prime : c’était 1981, une année façon montagnes russes.
8 juillet 1982 : RFA-France
Version obscure de ses petites sœurs de Marseille et de Guadalajara, la demi-finale sévillane du Mundial 1982 concentre en deux heures et quart bonheur, colère, admiration et chagrin, en un va-et-vient machiavélique au terme duquel l’équipe de France sortira grandie et celle d’Allemagne ébranlée.