Si les confrontations franco-espagnoles ont été dominées par Vicente Del Bosque dans les années 2010 et Miguel Munoz dans les années 1980, dix-neuf autres sélectionneurs ibériques ont croisé les Bleus depuis 1929.
Un homme sur un banc
Allez, on ne va pas s’en cacher, j’ai un gros faible pour Michel Hidalgo. Ce n’est toutefois pas une raison pour ne pas parler des autres. Toujours sur le banc, toujours harcelés, rarement fêtés, ce sont les sélectionneurs.
Sélectionneurs adverses : les Brésiliens, de Vicente Feola à Dunga
En quinze confrontations contre le Brésil, les Bleus ont croisé dix sélectionneurs différents. Carlos Alberto Parreira, Mario Zagallo, Telê Santana et Claudio Coutinho sont les plus fréquents.
Sélectionneurs adverses : les Italiens, de Augusto Rangone à Roberto Mancini
Depuis 1927, c’est Vittorio Pozzo qui est le sélectionneur italien à avoir le plus souvent rencontré l’équipe de France. Il l’a battue six fois sur sept, ce qui est mieux qu’Enzo Bearzot, vainqueur une fois sur quatre avec Platini en face.
Sélectionneurs adverses : les Anglais, de Walter Winterbottom à Gareth Southgate
Depuis 1947, les Bleus ont rencontré 22 fois l’Angleterre. Douze sélectionneurs différents étaient présents sur le banc des Three Lions. Walter Winterbottom est le plus fréquent, dans les années 1950.
Didier Deschamps, saison 9
Michel Hidalgo en avait dirigé huit complètes (et la fin d’une autre), Raymond Domenech six. Didier Deschamps vient de boucler sa neuvième saison de sélectionneur des Bleus sur un échec qui ne remet pas en cause la fin de son contrat.
Telê Santana, les regrets sont éternels
Sélectionneur du Brésil de 1982 et 1986, il a croisé deux fois la route de l’équipe de France, et la deuxième à Guadalajara lui fut fatale. Mais il s’est rattrapé en club avec Sao Paulo, double vainqueur de la Copa Libertadores et de la Coupe intercontinentale en 1992 et 1993.