Il est le premier sélectionneur français à achever une dixième saison, du moins depuis 1964. Peut-être aussi sa dernière entière. Que retenir de ce qui s’est passé pour Didier Deschamps avec les Bleus en 2021-2022 ?
Un homme sur un banc
Allez, on ne va pas s’en cacher, j’ai un gros faible pour Michel Hidalgo. Ce n’est toutefois pas une raison pour ne pas parler des autres. Toujours sur le banc, toujours harcelés, rarement fêtés, ce sont les sélectionneurs.
Sélectionneurs adverses : les Néerlandais, de Cees van Hasselt à Ronald Koeman
Si Marco van Basten a plié en quatre l’équipe de France de Raymond Domenech en 2008, Didier Deschamps a gagné cinq fois sur six contre Van Gaal, Blind, Advocaat et Koeman. Mais ce dernier a remporté la dernière manche, à Rotterdam en 2008.
Sélectionneurs adverses : les Belges, de William Maxwell à Roberto Martinez
Contre la Belgique, l’équipe de France a croisé des sélectionneurs écossais, anglais, autrichien, hongrois ou espagnol, comme Roberto Martinez. Mais ce sont les Belges qui lui ont fait mal, comme Hector Goetinck, Constant Vanden Stock ou Marc Wilmots.
Sélectionneurs adverses : les Espagnols, de Jose Maria Mateos à Luis Enrique
Si les confrontations franco-espagnoles ont été dominées par Vicente Del Bosque dans les années 2010 et Miguel Munoz dans les années 1980, dix-neuf autres sélectionneurs ibériques ont croisé les Bleus depuis 1929.
Sélectionneurs adverses : les Brésiliens, de Vicente Feola à Dunga
En quinze confrontations contre le Brésil, les Bleus ont croisé dix sélectionneurs différents. Carlos Alberto Parreira, Mario Zagallo, Telê Santana et Claudio Coutinho sont les plus fréquents.
Sélectionneurs adverses : les Italiens, de Augusto Rangone à Roberto Mancini
Depuis 1927, c’est Vittorio Pozzo qui est le sélectionneur italien à avoir le plus souvent rencontré l’équipe de France. Il l’a battue six fois sur sept, ce qui est mieux qu’Enzo Bearzot, vainqueur une fois sur quatre avec Platini en face.