Les deux plus belles équipes européennes du moment s’affrontent prématurément sur la pelouse de Leòn, au premier tour du Mundial 1986. Les Bleus doivent gagner afin d’éviter un tableau irrespirable pour la suite de la compétition.
Henri Michel
Né à Aix-en-Provence le 28 octobre 1947, il joue 58 fois en équipe de France entre 1967 et 1980, faisant presque toute sa carrière en club au FC Nantes. Il est choisi pour succéder à Michel Hidalgo en 1984, obtient la médaille d’or avec l’équipe de France olympiques aux Jeux de Los Angeles la même année. Sélectionneur pendant quatre ans jusqu’en 1988, il amène les Bleus jusqu’en demi-finale mondiale au Mexique mais échoue à renouveler la génération Platini.
Jalisco, un stade dans l’histoire des Bleus
Le stade Jalisco de Guadalajara (Mexique), c’est le souvenir d’un mythique quart de finale de la Coupe du monde qui opposa l’équipe de France au Brésil. C’est aussi le terminus d’une génération dorée.
En attendant le monde (7) : les Bleus sélectionneurs à l’étranger
De Rachid Mekhloufi à Alain Giresse en passant par Jean Vincent, Luis Fernandez ou Jean-Marc Guillou, ils sont une trentaine à avoir dirigé une équipe nationale après avoir joué en Bleu. Le baroudeur en chef, c’est de loin Henri Michel.
Henri Michel, la succession inachevée
Chargé d’amener la génération Platini au titre mondial, il a échoué et n’a pu par la suite enrayer le déclin de l’équipe. Comme Deschamps, il aura joué une Coupe du monde avant d’en passer une autre sur le banc.
1987, une année dans le siècle
Mathias Rust, Klaus Barbie, Jacques Anquetil et Vanessa Paradis, mais aussi les adieux de Platini, les débuts de Cantona et un buteur nommé Carmelo Micciche : l’année 1987 était vraiment bad, comme disait Michaël Jackson.
1986, une année dans le siècle
Du soleil de Guadalajara à la nuit noire de Leipzig, de Michel Platini à Philippe Jeannol, des adieux de Giresse aux débuts de Papin, c’était 1986, l’année de Tchernobyl et de la mort de Coluche.