Les deux défenseurs centraux et le milieu défensif jouent un rôle déterminant en phase finale. De Trésor à Rami en passant par Fernandez, Bossis, Desailly ou Deschamps, petit tour d’horizon depuis 1978.
Triangle d’or ou triangle des Bermudes ?

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Les deux défenseurs centraux et le milieu défensif jouent un rôle déterminant en phase finale. De Trésor à Rami en passant par Fernandez, Bossis, Desailly ou Deschamps, petit tour d’horizon depuis 1978.
Un nouvel adversaire, l’Estonie, une nouvelle ville d’accueil, Le Mans, une série d’invincibilité qui continue, le premier but de Buster Ménez Keaton : les tableaux de bord ont encore frappé.
Un score large (4-0), une victoire nette face à une Estonie qui n’a pas fait illusion longtemps, des attaquants qui rassurent, les Bleus peuvent partir tranquilles en Ukraine malgré une défense un peu fébrile.
Malouda et Ribéry qui se tirent la bourre au classement des buteurs, la France qui mène 11-0 face aux Balkans et l’époque où les Bleus jouaient à la Rémoise : on ramasse les copies dans un quart d’heure.
Grâce à une première demi-heure plein gaz, les Bleus battent une Serbie amorphe (2-0) et passent la deuxième mi-temps derrière, pour voir. Ribéry et Malouda montent en puissance.
Il en fallait deux, ce furent ceux-là : Yoann Gourcuff, ex-futur Zidane, et Mapou Yanga-Mbiwa, peut-être futur Desailly sont partis en vacances avant les autres. Péripétie ou coup d’arrêt ? Depuis 1998, c’est selon.
Debuchy et Rami nouveaux entrants dans le tableau des buteurs, la série d’invincibilité qui se pousuit, un premier match à Valenciennes et une deuxième victoire d’affilée : France-Islande, c’est tout ça et bien plus encore.
Après une entame épouvantable à Valenciennes, les Bleus arrachent une victoire laborieuse sur des Islandais accrocheurs (3-2). Il y a encore du travail, mais l’envie est là.
Pour la première fois depuis 1998, l’équipe de France va se présenter à l’Euro avec dans ses rangs pas le moindre champion d’Europe ou du monde. We are the champions, c’est terminé.
Forte tête, grand joueur, belle âme, Cantona avait tout pour devenir un géant du foot français. Pas de chance : il est tombé au plus mauvais moment, et sa carrière aura été abrégée par deux incartades, au début et à la fin.