La Coupe Henry-Delaunay, devenue championnat d’Europe des Nations, a été lancée en 1960, mais il aura fallu attendre 1984 pour que l’équipe de France ne la remporte. L’Allemagne l’a gagnée trois fois, devant la France et l’Espagne (2), le Portugal, la Grèce, le Danemark, les Pays-Bas, la Tchécoslovaquie, l’Italie et l’URSS (1). Le tournoi quadriennal, intercalé entre deux Coupes du monde, a changé de formule en 1980 puis est passé de 8 à 16 équipes en 1996 et à 24 en 2016.
Dans un match à élimination directe, le premier qui marque a gagné ? La France et l’Islande ont démontré le contraire. Et sur les douze matches de ce type joués par les Bleus depuis 1960, être mené ne veut pas toujours dire perdre.
L’UEFA a lancé en grandes pompes (vernies) l’Euro 2016 au Palais des Congrès où le tirage au sort a accouché des six groupes du premier tour. Celui de la France n’est ni original ni très excitant.
La double confrontation France-Ukraine des 15 et 19 novembre prochains sera la huitième de l’histoire dans la catégorie très restreinte des matches de qualification joués sur un format aller-retour. Les Bleus l’ont emporté cinq fois.
Quarante-et-une parties jouées à quitte ou double, que ce soit en phase finale olympique, européenne ou mondiale : les Bleus et l’élimination directe, ça a très mal commencé, mais ça a plutôt bien fini.
Avec huit malheureuses sélections en quatre ans et demi, la dernière en août 2010, Hatem Ben Arfa semble bien loin de l’équipe de France. Pourtant, ses performances récentes à Newcastle et son replacement dans l’axe pourraient l’amener à l’Euro.
Un programme chargé attend les Bleus cette année, avec au moins treize matches au programme (et jusqu’à seize en cas de finale à l’Euro) dont cinq contre des anciens champions du monde [article mis à jour].
