Une tournée en Amérique du Sud, ça n’arrive pas tous les quatre jeudis. Avant cette année, les Bleus n’avaient franchi l’Atlantique sud qu’à six reprises : pour la coupe du monde 1930, à l’occasion de deux matches hivernaux contre l’Argentine en 1971, pour la coupe de l’Indépendance au Brésil en 1972, lors d’une tournée amicale en juin 1977, pour participer au Mundial 1978 en Argentine et pour un voyage éclair au Chili en 2001.
Voici un dossier complet pour tout savoir sur les riches histoires des France-Brésil et des France-Uruguay, les déplacements des Bleus hors d’Europe et sur les résultats obtenus en juin.
Depuis trente ans, la fréquence des France-Brésil a augmenté, au bénéfice des Bleus dont la dernière défaite remonte au mois d’août 1992. Avec bien sûr les deux sommets historiques du 12 juillet 1998 et du 1er juillet 2006 et une victoire par KO de Zidane sur Ronaldo.
Pas grand chose à ressortir d’un pâle match amical contre une équipe uruguayenne fermée à double tour (0-0). Les associations tentées par Didier Deschamps n’ont pas produit de déclic.
Sahnoun et son maillot de Fluminense, Bathenay et ses Ray-Ban, Platini et ses vannes lorraines : Après avoir défié le grand Brésil au Maracana, les Bleus de Michel Hidalgo jouent les Bronzés au Pain de sucre et à Copacabana.
Pas grand chose à retenir d’un petit France-Brésil bien loin de la légende, mais il fallait s’y attendre. On se souviendra de ce match comme le cinquième dans la jolie série de victoires de l’équipe de Laurent Blanc. Pour le reste, il faudra patienter jusqu’en 2014.
C’est le rendez-vous des puristes, la quintessence de l’art, l’instant de tous les possibles : un France-Brésil, ça ne se raconte pas, ça se revit. La première partie nous amène de Solna, Suède, à Guadalajara, Mexique, de Pelé à Platini et de Kopa à Careca.
Avant Desailly, un autre joueur français avait pris un carton rouge contre le Brésil. C’était Didier Six, en 1981, pour un bras d’honneur à l’arbitre sur une position de hors-jeu à dix secondes de la fin en amical.
