Il y a tout juste dix ans, la FFF a choisi Raymond Domenech pour succéder à Jacques Santini. Le nouveau sélectionneur doit déjà faire face aux défections de Zidane et Thuram. Il s’exprime dans Stade 2.

Sa brillante et frustrante carrière en bleu gardera l’empreinte de l’Italie, contre laquelle il a d’abord transformé un tir au but en 1998, marqué un sublime but en or en 2000, et trouvé la barre au bout de la finale de 2006. Ce joueur-là, on l’a beaucoup aimé.

Les cinq duos de défenseurs centraux français à avoir atteint une demi-finale mondiale étaient beaucoup plus expérimentés que Mamadou Sakho et Raphaël Varane. Qui ont donc été sortis en quarts.

Pour la première fois, les Bleus quittent un tournoi au cinquième match. Ils ont aussi perdu le onzième derby sur terrain neutre, et leur seizième match contre un champion du monde. Ça fait beaucoup.

C’est le pire scénario possible qui s’est joué au Maracana : une défaite minimale sans avoir vraiment joué (0-1) face à des Allemands qui ont globalement contrôlé le match. Rageant.

Le Nigéria n’est plus invaincu contre les Bleus qui mènent 14 à 3 contre l’Afrique. Et qui ont gagné 14 fois en matches à élimination directe en coupe du monde. Pogba entre dans le tableau des buteurs bleus en phase finale.

Sans briller, mais avec du sang-froid, de la patience et du courage, les Bleus ont passé l’obstacle du Nigéria (2-0). Evidemment, il faudra faire beaucoup mieux vendredi, mais tout ce qui vient est du bonus.

Les débuts de Schneiderlin, Digne et Rémy en coupe du monde, l’Equateur 32e adversaire, le 0-0 habituel depuis 1998, Matuidi dans le top 100 : ce qu’il faut retenir dans ce tableaux de bord maracanesque.

Valbuena et Cabaye peuvent dormir tranquilles : sans eux, les Bleus n’ont jamais trouvé la solution face à une équipe équatorienne courageuse et opiniâtre (0-0). L’essentiel est acquis avec la qualification et la première place.

Les débuts de Koscielny en coupe du monde, le premier but de Sissoko, Giroud qui rompt la malédiction du numéro 9 et qui marque le centième but des Bleus : des tableaux de bord qui prennent leur temps mais qui travaillent la précision.