C’est le secteur de jeu le plus stable cette année. Prenez Cabaye en sentinelle, placez Matuidi en relayeur à gauche et Pogba en meneur à droite, vous obtenez le cœur du 4-3-3 modèle 2014.
2014, un bilan en bleu (3/6) : les milieux

Vous prenez une année, vous la retrournez dans tous les sens, vous en décrivez le contexte, les protagonistes et les rebondissements. Une nouvelle année tous les deux mois, piochée dans un intervalle multiple de dix ans par rapport à l’année en cours. Et aussi le bilan complet des années récentes, depuis 2010.
C’est le secteur de jeu le plus stable cette année. Prenez Cabaye en sentinelle, placez Matuidi en relayeur à gauche et Pogba en meneur à droite, vous obtenez le cœur du 4-3-3 modèle 2014.
Les années passent, et c’est toujours la même chose : ça se bouscule dans la défense des Bleus. Ils étaient douze il y a deux ans, treize l’an dernier et ils sont encore douze cette année. Hormis Varane, il n’y a aucune certitude.
Ça a bougé chez les portiers des Bleus. Cinq gardiens appelés, trois qui ont joué, et Hugo Lloris qui semble moins intouchable que les années précédentes : voilà qui promet une saine concurrence d’ici l’Euro.
C’est la dernière fois que l’équipe de France manque une phase finale. Pour autant, 1994 n’est pas une année blanche : Jacquet, Barthez, Thuram et Zidane arrivent et la plus longue série d’invincibilité de l’histoire commence.
C’est l’année parfaite, celle de toutes victoires et de tous les records. Collectifs avec le titre européen et un fond de jeu inégalé, individuels avec les treize buts d’un Michel Platini en état de grâce.
ABBA et Nixon, Giscard et Emmanuelle, la révolution des œillets et Massacre à la tronçonneuse, mais aussi Beckenbauer, les débuts de Giresse, la suprématie de Guillou : ça se passait comme ça en 1974.