L’Italie devient dans les années trente la meilleure équipe du monde. Les Bleus font d’abord bonne figure puis ne s’imposent plus après 1920, encaissant aussi quelques raclées mémorables.
Histoire des France-Italie (1) : le temps des cartons

Récits de grands matchs avec à chaque fois le contexte historique, le récit du match, l’action souvenir décryptée, l’adversaire à surveiller, le Bleu du match, la petite phrase et la fin de l’histoire. Les articles sont mis en ligne à la date anniversaire du match. Et aussi l’histoire des oppositions entre la France et un adversaire racontée match par match.
L’Italie devient dans les années trente la meilleure équipe du monde. Les Bleus font d’abord bonne figure puis ne s’imposent plus après 1920, encaissant aussi quelques raclées mémorables.
La deuxième partie de cette rétrospective couvre la période 1968-1987, celle où la domination de l’Allemagne est la plus forte, avec les deux victoires en demi-finale de coupe du monde et une déculottée à Hanovre.
Sorte de derby du Rhin chargé d’une histoire écrasante, France-Allemagne a connu plusieurs visages. La première partie nous amène de Colombes, en 1931, à Marseille en 1968.
Version obscure de ses petites sœurs de Marseille et de Guadalajara, la demi-finale sévillane du Mundial 1982 concentre en deux heures et quart bonheur, colère, admiration et chagrin, en un va-et-vient machiavélique au terme duquel l’équipe de France sortira grandie et celle d’Allemagne ébranlée.
Dix mois après la demi-finale de Bruxelles, les Portugais viennent à Saint-Denis prendre leur revanche sur les Bleus, qui sont tombés un mois plus tôt à Valence contre l’Espagne. Résultat : un sommet du jeu entre deux des trois meilleures sélections du monde.
C’est le rendez-vous des puristes, la quintessence de l’art, l’instant de tous les possibles : un France-Brésil, ça ne se raconte pas, ça se revit. La première partie nous amène de Solna, Suède, à Guadalajara, Mexique, de Pelé à Platini et de Kopa à Careca.