Avec huit malheureuses sélections en quatre ans et demi, la dernière en août 2010, Hatem Ben Arfa semble bien loin de l’équipe de France. Pourtant, ses performances récentes à Newcastle et son replacement dans l’axe pourraient l’amener à l’Euro.
Un nom sur un maillot
931 joueurs ont porté au moins une fois le maillot de l’équipe de France. De Jurietti, dont la carrière internationale a duré 8 secondes, à Lilian Thuram, qui a joué plus de 194 heures, tous ont une histoire qui mérite d’être racontée, ainsi que celle de quelques illustres adversaires. Retrouvez dans cette rubrique des portraits individuels ou collectifs, avec des statistiques inédites.
Eugène, Just, Michel, Thierry et les autres : histoire des meilleurs buteurs
Ils sont six à peine à se partager un siècle de records de buts en sélection. Maës, Paul et Jean Nicolas, Fontaine, Platini et Henry se transmettent le flambeau depuis 1912. Mais les 51 buts de Titi ne sont pas près d’être dépassés.
Manuel Amoros, la gauche et la droite c’est pareil
Héros de Séville à vingt ans, auteur d’un coup de boule à l’Euro, capitaine pendant quatre ans, recordman des sélections durant un septennat, Amoros est l’un des cinq meilleurs latéraux français de l’Histoire.
Socrates, le chevalier errant d’une équipe de légende
Ainsi donc, l’immense Socrates est mort à 57 ans, prématurément comme il se doit. Capitaine d’une des plus belles équipes de tous les temps, jamais titré en sélection, il restera pour toujours un des plus grands adversaires que les Bleus aient jamais croisé.
Les premiers Bleus : Eugène Maës, le goleador foudroyé
Onze matches, quinze buts, carrière internationale terminée à 23 ans, gravement blessé à la Première guerre mondiale, dénoncé à la Gestapo et exécuté en 1945 : la vie d’Eugène Maës est un roman.
Que retiendra-t-on de Thierry Henry ?
Meilleur buteur de l’histoire des Bleus, champion du monde à vingt ans, 123 sélections : Thierry Henry avait tout pour devenir un des plus grands, sinon le plus grand international français. Au final, il reste loin derrière Platini, Zidane et Kopa. Qu’est-ce qui n’a pas marché, alors ?