On va beaucoup entendre parler de Séville, de Guadalajara et de Rio ces prochains jours. Pourtant, l’histoire des France-Allemagne ne se résume pas à trois confrontations mondiales.
France, Allemagne, comme on se retrouve !

L’Allemagne, en tant que sélection nationale, a connu trois périodes distinctes. Une seule équipe jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, puis deux équipes (RFA et RDA) de 1949 à 1990, et à nouveau une seule équipe depuis. D’un point de vue statistique, pour la FIFA, c’est la RFA qui a assuré la continuité entre les deux périodes où l’Allemagne n’avait qu’une seule équipe. Sur ce site, la mention « Allemagne » désigne donc aussi la RFA lors des 15 confrontations avec l’équipe de France entre 1952 et 1990.
L’Allemagne est le sixième adversaire le plus souvent rencontré par les Bleus, avec 33 matchs depuis 1931. Et les Français ont l’avantage (15 victoires pour 10 défaites et 8 nuls), essentiellement depuis le début du 21e siècle (7 victoires pour seulement 3 défaites). En phases finales, Français et Allemands se sont croisés 4 fois en Coupe du monde (1958, 1982, 1986 et 2014) et une seule fois à l’Euro (2016), mais jamais en finale.
On va beaucoup entendre parler de Séville, de Guadalajara et de Rio ces prochains jours. Pourtant, l’histoire des France-Allemagne ne se résume pas à trois confrontations mondiales.
Si elle bat l’Islande dimanche, l’équipe de France disputera une demi-finale jeudi prochain contre l’Italie ou l’Allemagne. Pour les champions du monde en titre, ce serait une première dans l’Hexagone après trois échecs et une absence.
Pour la première fois, les Bleus quittent un tournoi au cinquième match. Ils ont aussi perdu le onzième derby sur terrain neutre, et leur seizième match contre un champion du monde. Ça fait beaucoup.
C’est le pire scénario possible qui s’est joué au Maracana : une défaite minimale sans avoir vraiment joué (0-1) face à des Allemands qui ont globalement contrôlé le match. Rageant.
L’équipe de France est désormais 23ème au classement FIFA. Elle a déjà fait pire il y a trois ans. Et ce n’est pas le seul ex-champion du monde, loin de là, à être tombé sous la vingtième place.
Un précédent qui remonte à 1935, une deuxième défaite d’affilée au SdF, un but de Valbuena, les tableaux de bord sont de retour et ils ne sont pas contents.