Largement dominés en première mi-temps, les Bleus se sont inclinés logiquement contre une équipe d’Allemagne supérieure (1-2) alors que les attaques ont pris le pas sur les défenses.
L’arroseur arrosé

L’Allemagne, en tant que sélection nationale, a connu trois périodes distinctes. Une seule équipe jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, puis deux équipes (RFA et RDA) de 1949 à 1990, et à nouveau une seule équipe depuis. D’un point de vue statistique, pour la FIFA, c’est la RFA qui a assuré la continuité entre les deux périodes où l’Allemagne n’avait qu’une seule équipe. Sur ce site, la mention « Allemagne » désigne donc aussi la RFA lors des 15 confrontations avec l’équipe de France entre 1952 et 1990.
L’Allemagne est le sixième adversaire le plus souvent rencontré par les Bleus, avec 33 matchs depuis 1931. Et les Français ont l’avantage (15 victoires pour 10 défaites et 8 nuls), essentiellement depuis le début du 21e siècle (7 victoires pour seulement 3 défaites). En phases finales, Français et Allemands se sont croisés 4 fois en Coupe du monde (1958, 1982, 1986 et 2014) et une seule fois à l’Euro (2016), mais jamais en finale.
Largement dominés en première mi-temps, les Bleus se sont inclinés logiquement contre une équipe d’Allemagne supérieure (1-2) alors que les attaques ont pris le pas sur les défenses.
Les entrées dans les tableaux d’Amalfitano et de Giroud, le 29 février porte-bonheur, les précédents de 84, 90 et 96, les France-Allemagne virtuels et les compos des noms à rallonge et des noms brefs.
Après l’Angleterre en 2010 et le Brésil en 2011, l’équipe de France décroche un troisième scalp de champion du monde au terme d’une belle deuxième mi-temps contre l’Allemagne (2-1). Enfin du jeu !
La deuxième partie de cette rétrospective couvre la période 1968-1987, celle où la domination de l’Allemagne est la plus forte, avec les deux victoires en demi-finale de coupe du monde et une déculottée à Hanovre.
Sorte de derby du Rhin chargé d’une histoire écrasante, France-Allemagne a connu plusieurs visages. La première partie nous amène de Colombes, en 1931, à Marseille en 1968.
Suite de notre série rétro avec l’année qui vit débuter en Bleu Raymond Kopa et Roger Piantoni dans un groupe qui préfigure celui qui finira troisième de la coupe du monde six ans plus tard.