Le derby des Pyrénées n’a vu le jour qu’en 1922. Mais jusqu’à la coupe du monde 1950, les Bleus ont été corrigés sept fois sur huit, butant sur le grand gardien Ricardo Zamora, surnommé El Divino.
Histoire des France-Espagne (1) : les années Zamora

L’Espagne est le cinquième adversaire le plus souvent rencontré par l’équipe de France (36 fois depuis 1922), dont deux fois en finale de compétition : en juin 1984 à l’Euro (2-0) et en octobre 2021 en Ligue des Nations (2-1). Dominateurs au 21e siècle (6 victoires et un nul lors des 10 derniers matchs), les Espagnols ont longtemps buté en compétition contre les Bleus, en 1984 donc, mais aussi en 2000 et 2006, ou en qualification pour l’Euro 1992. Les deux sélections se disputent aussi certains joueurs, comme Aymeric Laporte et Robin Le Normand, ou Lucas et Théo Hernandez.
Le derby des Pyrénées n’a vu le jour qu’en 1922. Mais jusqu’à la coupe du monde 1950, les Bleus ont été corrigés sept fois sur huit, butant sur le grand gardien Ricardo Zamora, surnommé El Divino.
Les Bleus ont reçu avec les honneurs le champion du monde et d’Europe, même si ça fait mal. En face, c’était l’Invincible Armada, dont les faits d’armes depuis 2006 sont impressionnants. Elle garde même le bâton de Nasazzi, c’est dire.
Face à une équipe d’Espagne qui a joué à sa main mais qui semblait prenable, les Bleus ont cédé une fois (0-1) avant de finir la rencontre à dix. Il a manqué un peu de tout pour faire un bon résultat, et notamment de l’audace, de la réussite et du sang-froid.
Pourquoi les Bleus aiment bien Vicente Calderon, Ribéry dans le top 20, Benzema en panne sèche, le bilan à l’extérieur chez les champions du monde ou d’Europe : les tableaux de bord ont encore frappé.
Au terme d’une dernière demi-heure conquérante, les Bleus arrachent le nul à Madrid (1-1) contre une Espagne dominatrice et trop sûre d’elle. La passivité et la résignation de l’Euro sont bien loin.
Contre un champion du monde en titre, parfois on perd, mais pas toujours. En quart de finale, souvent on gagne, sauf des fois. Marvin Martin est invaincu, toujours. Derniers salpicaderos avant les vacances.