De Kopa à Griezmann en passant par Fontaine, Herbin, Platini, Ettori, Papin, Zidane et Ribéry, neuf récits de leur premier match de Coupe du monde. Parfois brillant, parfois tragique...
Leur toute première fois

Natif de Boulogne sur Mer (comme Papin) où il voit le jour le 7 avril 1983, il est catapulté en un temps record (deux ans) du National à la finale de la coupe du monde 2006. En sélection, il a commencé par le sommet avant de vivre de nombreuses désillusions jusqu’à la chute libre de Knysna en 2010. Joueur précieux par sa capacité à percuter et sa qualité de passe (17 passes décisives), il quitte les Bleus en mai 2014 sur un goût d’inachevé, déclarant forfait pour la Coupe du monde en raison de douleurs au dos.
De Kopa à Griezmann en passant par Fontaine, Herbin, Platini, Ettori, Papin, Zidane et Ribéry, neuf récits de leur premier match de Coupe du monde. Parfois brillant, parfois tragique...
Des sommets de Francfort contre le Brésil en 2006 ou de Saint-Denis face à l’Ukraine en 2013 en passant par le ravin de Polokwane contre le Mexique en 2010, cette génération-là a d’abord chuté avant d’amorcer la reconquête.
Les douze premiers mois en Bleu de l’attaquant de l’Atletico ont été fulgurants. Pour retrouver trace d’une intégration aussi rapide dans le secteur offensif, il faut remonter aux débuts de Franck Ribéry... auquel Griezmann a succédé.
S’il a annoncé la fin de sa carrière internationale le 14 août, Franck Ribéry aura porté le maillot bleu pour la dernière fois le 5 mars dernier contre les Pays-Bas, juste avant ses 31 ans. Dans le top 30, ce n’est pas le plus jeune, mais pas loin.
C’est sans doute le joueur de l’équipe de France qui a le moins changé en dix ans : retour sur les débuts de Franck Ribéry en ligue 1 au FC Metz, et en équipe de France Espoirs. Il avait 21 ans.
Face à des Pays-Bas en mode Harlem Globe Trotters, les Bleus ont continué sur leur lancée d’automne avec une première mi-temps brillante (2-0) qui a suffi pour plier le match.