Voici un nouvel éphémère de 1907, mais ils étaient nombreux à l’époque. Ailier gauche atypique, le Parisien René Camard ne se contentait pas de coller la ligne de touche : il dézonait, tirait souvent et marquait parfois de la tête, en dépit de ses 157 centimètres sous la toise.
Les premiers Bleus
Voici une série consacrée aux anciens internationaux tellement oubliés, voire même inconnus, qu’ils n’ont longtemps été que des noms figurant sèchement sur des listes, suivis de leur nombre de sélections. L’objectif de ces articles biographiques signés Pierre Cazal sera de faire le point sur ce que l’on sait, grâce notamment aux archives de presse désormais accessibles, de ces Bleus d’antan : ceux de l’USFSA d’abord, puis ceux du CFI, et ainsi de suite.
Les premiers Bleus : Georges Bon, comme son nom l’indique
Joueur de l’US Boulonnaise et son terrain pentu perché sur une falaise, Georges Bon était un attaquant athlétique qui pressait les défenseurs adverses. Il n’a été sélectionné qu’une fois, en 1907, et a probablement inscrit un but attribué à André François.
Les premiers Bleus : Auguste, Charles et Georges, trois Bilot pour le prix d’un
Les fratries en Bleu n’ont pas été rares, surtout pendant la période amateur : aujourd’hui, le cas des Hernandez est devenu exceptionnel. Mais, à la création de l’équipe de France officielle, en 1904, il y a eu trois Bilot. Deux sont devenus internationaux, le troisième a intégré plus tard le comité de sélection.
Les premiers Bleus : Georges Bayrou, joueur éphémère et dirigeant fédéral
Bien peu d’internationaux sont devenus des dirigeants, de club et plus encore de fédérations, comme si les fonctions étaient incompatibles. En France, on pense à Michel Platini, mais avant lui ? Il y eut Paul Nicolas, et surtout Georges Bayrou.
Les premiers Bleus : la courte et tumultueuse vie de Zacharie Baton
Le troisième gardien de l’histoire de l’équipe de France est mort à seulement 38 ans, mais sa vie aura été bien remplie. A la fin de sa carrière, il s’est reconverti joueur de champ, puis a combattu à la Grande Guerre où il a perdu son bras gauche avant d’intégrer le ministère des Finances.
Les premiers Bleus : Georges-Henri Albert, de l’ombre à Londres
Longtemps cantonné au statut d’un patronyme (avec un prénom inexact) dans la longue liste des internationaux A français, Georges-Henri Albert, une sélection aux JO de 1908, a désormais un état-civil et une histoire. La voici.