En juin 1972, le Brésil fête les cent cinquante ans de son indépendance en organisant la Minicopa, ou Taça da Independança. Avec vingt sélections invitées dont la France, qui s’en sorti honorablement et fut éliminée sans perdre.
Pierre Cazal

C’est un nom qui parle à tous ceux pour qui l’Intégrale de l’équipe de France de football, éditée une première fois en 1992 et complétée en 1998 (éditions First), est plus qu’un livre de chevet. Capable de débusquer l’état-civil d’un international oublié de la Belle Epoque au fil des archives papier et désormais numériques, il est l’un des plus grands connaisseurs contemporains de l’histoire des Bleus. C’est un transfert de tout premier ordre pour notre jeune rédaction ! Il a écrit « Sélectionneur des Bleus » (Mareuil) paru en novembre 2020.
Articles de cet auteur
Superga, 4 mai 1949 : la fin tragique d’Emile Bongiorni
Cinq mois avant le crash des Açores qui coûta la vie à Marcel Cerdan, l’international français Emile Bongiorni (28 ans, 5 sélections) périssait dans un autre accident d’avion, celui de Superga à Turin qui fit 31 victimes, décima le Torino et la Squadra Azzurra.
8 avril 1945 : Suisse-France
Suisse-France, ça vous dit quelque chose ? Non, pas le dernier joué à Bucarest à l’Euro, mais celui du 8 avril 1945, disputé dans une ambiance chaleureuse et amicale à Lausanne, un mois avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Une vidéo de 211 secondes nous le remet en mémoire.
On l’appelait Wisnieski
Avec son nom écorché par la presse de l’époque, Maryan Wisniewski est surtout connu pour avoir fait partie de l’équipe de France brillante de 1958. Mais il a aussi joué à la Sampdoria de Gênes, et a même été champion du monde militaire
Pieds-noirs en Bleu (3) : de la Libération à l’Indépendance (1944-1962)
Dans ce troisième et dernier volet, il est question d’une équipe de l’Armée de l’Air, d’un match contre le Maroc où jouait Just Fontaine, du France-Afrique du Nord d’octobre 1954, quelques jours avant la Toussaint Rouge et du championnat du monde militaire en 1960 à Oran.
Pieds-noirs en bleu (2) : le temps des pros métropolitains (1933-1943)
Dans les années trente, pour devenir internationaux français, les pieds-noirs doivent d’abord intégrer un club professionnel métropolitain. Mais aucun joueur d’Afrique du Nord ne brille en sélection alors que s’annonce la Deuxième Guerre mondiale et qu’on croise les figures de Jean Borotra et de Marcel Cerdan...
Pieds-noirs en bleu (1) : le temps de l’amateurisme (1922-1932)
En 1922, alors que l’équipe de France est au fond du trou, le club algérien de Sidi Bel Abbès crée la surprise en battant le grand Red Star. Les sélectionneurs croient alors trouver le filon et appellent quinze pieds-noirs jusqu’en 1932. Voici leur histoire.
Thadée Cisowski, le quintuplé du maudit
Etre un buteur en série dans les années cinquante, à l’époque de Fontaine, Kopa, Piantoni et Vincent, aurait dû ouvrir à Cisowski les portes de la gloire. Il n’en a rien été, sinon la trace météorique de cinq buts inscrits à la Belgique un 11 novembre.
Hector de Bourgoing, le Bleu aux trois passeports
Né en Argentine d’un père français et d’une mère uruguayenne, Hector de Bourgoing a connu le privilège rare de jouer pour l’Albiceleste et pour l’équipe de France. Des plantations de yerba maté à la Coupe du monde anglaise, voici son étonnante histoire.
Sélectionneurs des Bleus, les bonus (11/11) : comment et pourquoi le devenir ?
Pour finir ce cycle de bonus du livre Sélectionneurs des Bleus (Mareuil éditions), une ultime question se pose : pourquoi et comment devient-on sélectionneur ? La réponse varie selon les époques. Entre Eugène Fraysse et Didier Deschamps, 112 ans de pratiques, de moyens et d’attentes ont passé.