Dans un Vélodrome en folie, Domergue, Tigana, Chalana et Jordao s’offrent un double retournement de score et un match splendide qui exorcise Séville et envoie les Bleus vers leur première finale.
23 juin 1984 : France-Portugal
Né le 23 juin 1955 à Bamako, au Mali. Arrivé tardivement en sélection à 25 ans, il est l’homme de base du premier carré magique (1981-82) et prend toute sa dimension dans le second (1984-86) où Fernandez joue derrière lui. Infatigable ratisseur de ballons, il est doté d’une très bonne technique individuelle et ses automatismes avec Giresse et Platini sont précieux.
Dans un Vélodrome en folie, Domergue, Tigana, Chalana et Jordao s’offrent un double retournement de score et un match splendide qui exorcise Séville et envoie les Bleus vers leur première finale.
Nouvel entretien avec l’un des auteurs du Dico des Bleus. Cette fois, c’est Bruno Colombari qui apporte son éclairage sur la période 1982-1986, celle qui a tout changé grâce entre autres à l’invention du carré magique.
Jusqu’en 2012, c’était le jour fétiche des Bleus, celui de France-Portugal 1984, de France-Togo 2006 et de la naissance de Tigana, Domergue, Zidane et Vieira. La défaite contre l’Espagne à l’Euro ukrainien ternit à peine le bilan.
C’est l’année parfaite, celle de toutes victoires et de tous les records. Collectifs avec le titre européen et un fond de jeu inégalé, individuels avec les treize buts d’un Michel Platini en état de grâce.
A l’occasion de la publication de ses Carnets secrets, Michel Hidalgo a accordé à Chroniques bleues un entretien passionnant sur la naissance du carré magique, sa façon de gérer les conflits, le débat entre puissance et technique ou son coaching lors de France-RFA.
L’explosion d’Amoros, la folle nuit de Séville, l’arrivée de Luis Fernandez : l’année de Thriller et de E.T. n’a manqué ni de grandes frayeurs ni de belles émotions. Elle a surtout vu les Bleus changer de statut.