Champion du monde dans sa trentième année et re-champion du monde dans sa cinquantième, où se situe Didier Deschamps par rapport à ses prédecesseurs en équipe de France ? Et au palmarès de la Coupe du monde ?
Didier Deschamps a cinquante ans

Allez, on ne va pas s’en cacher, j’ai un gros faible pour Michel Hidalgo. Ce n’est toutefois pas une raison pour ne pas parler des autres. Toujours sur le banc, toujours harcelés, rarement fêtés, ce sont les sélectionneurs.
Champion du monde dans sa trentième année et re-champion du monde dans sa cinquantième, où se situe Didier Deschamps par rapport à ses prédecesseurs en équipe de France ? Et au palmarès de la Coupe du monde ?
Depuis 2012, comment a évolué l’équipe de France ? Quelle est sa capacité à renverser un résultat défavorable ? Quel est son style de jeu ? Tentative de réponses, alors que Didier Deschamps prépare sa deuxième Coupe du monde.
Appelé pour reconstruire une équipe après l’Euro 2004, il a connu le retour des héros puis la trahison des arrogants. Ses six ans sur le banc ont commencé comme du Shakespeare et fini comme du Feydeau.
De Rachid Mekhloufi à Alain Giresse en passant par Jean Vincent, Luis Fernandez ou Jean-Marc Guillou, ils sont une trentaine à avoir dirigé une équipe nationale après avoir joué en Bleu. Le baroudeur en chef, c’est de loin Henri Michel.
Chargé d’amener la génération Platini au titre mondial, il a échoué et n’a pu par la suite enrayer le déclin de l’équipe. Comme Deschamps, il aura joué une Coupe du monde avant d’en passer une autre sur le banc.
Encore plus inattendue que celle de Jacquet, la nomination de Roger Lemerre ne soulève pas d’objection à l’été 1998. Avec une équipe offensive et joueuse, il remporte l’Euro 2000 mais ne renouvelle pas assez un groupe qui échoue deux ans plus tard.