Parfois, garder le silence est préférable. Ça peut être l’occasion de réfléchir à ce à quoi on tient, de faire la part des choses, de mesurer le futile et peser l’essentiel. Puis de revenir en parler.
Ce fil ténu qui nous relie à l’enfance

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Parfois, garder le silence est préférable. Ça peut être l’occasion de réfléchir à ce à quoi on tient, de faire la part des choses, de mesurer le futile et peser l’essentiel. Puis de revenir en parler.
Ils sont 309 à être entrés en cours de match avec les Bleus. Voici la première partie de leur histoire, des frères Denis à Rotterdam en 1908 à Mandanda suppléant Lloris expulsé en 2009 en passant par l’escamotage de Cisowski en 1952.
Si Olivier Giroud a réussi le doublé le plus rapide de l’histoire contre le Danemark, c’est la 23e fois que l’équipe de France marque au moins deux buts dans le premier quart d’heure. Souvent, ça a fini par un carton, et presque toujours par une victoire.
Giroud en mode Lucky Luke qui réussit le doublé le plus rapide de l’histoire des Bleus, enfin une victoire à Copenhague, le destin des troisièmes gardiens à l’Euro ou l’histoire du 17-1 de 1908 : les tableaux de bord, c’est encore mieux que la petite sirène.
Bien aidés par les mains savonneuses de Schmeichel fils, les Bleus ont estourbi le Danemark dans les six premières minutes (2-1) avant de perdre le fil et de se contenter d’une courte victoire, la quatrième consécutive.
La si longue absence de Lassana Diarra, les 26 et 27e buts de Benzema, le troisième match à Nice, 5 sur 5 contre l’Arménie, Lloris à la hauteur de Platini, un 4-0 venu des années 80 : les tableaux de bord sont toujours là.
Il aura fallu une demi-heure aux Bleus pour prendre la mesure d’une sélection arménienne volontaire mais limitée (4-0). Le retour de Lassana Diarra et le duo Benzema-Griezmann sont les satisfactions de la soirée.
Le seize sera-t-il le nombre porte-bonheur des Bleus l’an prochain ? En tout cas, il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour trouver un peu partout des 16 dans l’histoire de l’équipe de France à l’Euro.
Saigon, Pol Pot, Romy Schneider, Pasolini, les Dents de la mer mais aussi les adieux de Kovacs, les débuts de Rocheteau et le carton rouge de Larqué, c’était 1975, dernier épisode du grand coup de mou de l’équipe de France qui aura duré quinze ans.
Le cinquième match des Bleus en Gironde, le doublé de Matuidi, Benzema dans le top 15, la 50e sélection de Valbuena, le 61e 2-1 de l’histoire : voici des tableaux de bordelais !