Jérôme Lecigne : « L’Uruguay a ajouté sa pierre à un football français en construction »

Publié le 20 juin 2020 - Hugo Colombari

Entre 1924 et 2018, les Français et les Uruguayens se sont rencontrés à dix reprises. Mais la Celeste a profondément marqué la France du football durant l’entre-deux-guerres. Des liens historiques remis en avant à l’occasion du quart de finale de la Coupe du monde 2018.

11 minutes de lecture

Jérôme Lecigne est journaliste à Lucarne Opposée, le site de référence pour le football sud-américain. Supporter du Club Atlético Peñarol (Montevideo), de la Celeste et des Bleus, il a assisté à tous les matchs de l’Uruguay en Russie : « j’ai prié pour que le quart ne soit pas contre la France, et évidemment, ensuite j’ai pleuré ». Dans cette interview, il revient sur l’histoire commune du football uruguayen et français, une histoire bien plus large qu’on ne l’imagine.

Les Uruguayens assistent à la victoire de leur équipe en 1930 lors de la première Coupe du monde, mais la Celeste est alors déjà considérée comme double championne du monde. Pourquoi ?

Mais tout simplement parce qu’elle l’est ! La FIFA a organisé les deux derniers championnats du monde de 1924 et 1928 en partenariat avec le CIO. Institutionnellement, ce sont bien deux titres de champion du monde, la FIFA les reconnaît comme tels, d’où les quatre étoiles sur le maillot. Dans les médias à l’époque, que ce soit en France, en Espagne, en Belgique, la presse indique bien que l’Uruguay est champion du monde après les titres de 1924 et 1928. C’est par exemple le titre de L’Auto le lendemain du titre en 1924. A l’époque, la réserve des journaux n’est pas tellement sur le titre de champion du monde, mais sur l’amateurisme fictif de l’équipe d’Uruguay, une critique qui ne porte plus du tout aujourd’hui, donc on dit que ce ne sont que des tournois olympiques, mais ce n’est pas vrai.

Une du journal L’Auto du 10 juin 1924


Pour finir, quand on regarde les tournois, on se rend compte qu’au-delà de ce que dit la FIFA ou la presse, dans les faits, il s’agit bien des premiers tournois mondiaux de football. En 1920, il n’y a que des équipes européennes et l’Égypte. Dès 1924, on voit arriver les États-Unis et l’Uruguay, et d’autres nouveaux pays comme la Turquie. Il y a évidemment des trous dans la raquette, mais l’accès est beaucoup plus universel. L’Uruguay, avant 1930, est déjà bien double championne du monde.

Quel a été l’impact de la venue (et la victoire) de l’Uruguay aux Jeux Olympiques de 1924 à Paris pour le football français ?

Le football français, comme beaucoup d’autres footballs à l’époque, est en plein développement. Tout doucement, le spectacle gratuit qu’était le football devient un spectacle payant, avec la vente de places par exemple pour la Coupe de France, qui devient le porte-étendard de la FFF. Les matchs commencent à rapporter quelques milliers de francs, mais avec un public très spécialiste. Arrive 1924, et les stades explosent pour ces matchs officiels. Les favoris hongrois ou espagnols sont rapidement balayés, et le public se passionne pour d’autres équipes, et donc notamment pour l’Uruguay.

« Les journalistes sportifs de l’époque décrivent le tournoi comme une révolution »

La Celeste joue son premier match devant un stade à moitié vide, mais la rumeur se répand rapidement que ces inconnus uruguayens sont des artistes, qu’ils jouent de façon incroyable, virevoltante. Pour tous les autres matchs de l’Uruguay, grâce à cette rumeur, le stade se remplit. En quart, demi et finale, le stade est plein à craquer, avec les entrées vendus plusieurs heures à l’avance. Des spectateurs non-sportifs se massent dans les gradins, faisant exploser les records de billetterie de l’époque.

Les journalistes sportifs de l’époque, qui sont quelques noms connus du football en France comme Gabriel Hanot pour L’Auto, décrivent le tournoi comme une révolution. L’Humanité décrie ce public « qui ne connaît rien des règles du football », mais cela montre que le football se développe au-delà des footballeurs. Dans la foulée, alors que la France était encore un pays de ligues régionales, est créé le championnat de France de football, en 1926. Tout cela n’est pas un hasard et même si ce n’est évidemment pas uniquement grâce au tournoi de 1924, l’Uruguay a bien ajouté sa pierre à un édifice en construction.


 

Aux Jeux Olympiques de Paris en 1924 les Français soutiennent l’équipe d’Uruguay et l’équipe de France est soutenue par les Uruguayens durant la Coupe du monde 1930. Comment expliquer cette relation entre les deux nations ?

J’ai tendance à comparer l’équipe d’Uruguay de 1924 au Harlem Globe Trotters. Ils étaient déjà très avancés dans le professionnalisme (ils passent plusieurs mois en Europe en 1924, en 1925 pour la tournée du Club Nacional de Football, puis en 1928 à Amsterdam) alors que leurs adversaires sont beaucoup moins développés. Forcément, cela se ressent, et les Uruguayens sont virevoltants face à leurs adversaires. Ils sont forts dans l’endurance (ils battent par exemple sèchement la France cinq buts à un mais surtout dans la dernière demi-heure), un joueur comme Andrade est capable de faire la mobylette sur son couloir, ils ont des combinaisons en attaque…

En 1924, plus qu’en 1928, il y a vraiment une différence de niveau énorme, et forcément, les Français tombent un peu amoureux de ce football exotique et magnifique. L’Auto indique « l’Uruguay possède une équipe en toute point transcendante. Tous les joueurs possèdent une technique excellente et le onze exécute toutes les combinaisons possibles et imaginables avec une aisance et une sûreté incomparables. C’est du beau et bon football ». En plus, l’Uruguay joue en finale la Suisse qui n’est a priori pas très appréciée des Français à l’époque, donc l’alchimie en finale est totale.

« La coupe du monde 1930 est un immense succès, notamment grâce à la participation de la France »

Pour 1930, les Uruguayens sont très reconnaissants aux équipes qui ont fait le voyage [1]. Sur le moment, ils en veulent énormément aux Espagnols et Italiens de les avoir trahis, ces deux pays étant un peu considérés comme les pays d’origine de l’Uruguay, avec leurs nombreux immigrants installés en terres uruguayennes. En effet, l’Uruguay remporte l’organisation au congrès de Barcelone en 1929 grâce à un soutient complet de tous les pays d’Amérique, regroupés en un bloc, et à un projet d’organisation bien ficelé et bien financé. En face, les pays européens ne sont pas préparés, et valident l’Uruguay presque par défaut, par surprise. Mais rapidement, les Italiens vont manigancer ouvertement pour faire annuler cette Coupe du Monde, trop lointaine pour leurs joueurs, ou pour essayer de récupérer l’organisation. Leur « complot » échoue de peu, principalement par le rôle ambivalent de Jules Rimet qui regrette d’avoir laissé l’Uruguay remporter l’organisation mais qui n’ose pas trop se dédire.

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L’équipe de France à bord du Conte Verde à destination de Montevideo en 1930


Si en plus de l’Espagne et de l’Italie, la France avait fait faux bond, le tournoi aurait été un fiasco alors que l’Uruguay avait dépensé une fortune pour construire un stade en un an et demi après le congrès de Barcelone. Il est donc logique que les Uruguayens reçoivent royalement les Français et Jules Rimet, même si ce dernier avait tenté de faire capoter cette Coupe du monde pendant quelques mois entre 1929 et 1930 ! Au final, le tournoi est un immense succès, notamment grâce à la participation de la France et à ce moment-là les Uruguayens en sont très reconnaissants.

Pourquoi l’équipe d’Uruguay décide-t-elle de ne pas participer aux Coupes du monde 1934 en Italie et 1938 en France ?

Alors que les Uruguayens avaient auparavant des liens étroits avec les Italiens (d’où vient une proportion importante de sa population), ils ne vont pas pardonner cette traîtrise de la Coupe du monde 1930 et ils n’enverront pas de sélection en 1934, en représailles. En 1938, l’Argentine était candidate et il y avait une forme de gentleman agreement pour que l’organisation soit une alternance entre l’Europe et l’Amérique. Mais Jules Rimet va revenir sur sa promesse de l’alternance et présenter un projet avec la FFF pour organiser la Coupe du Monde en France. Presque tous les pays sud-américains vont donc boycotter le tournoi, à l’exception notable du Brésil, qui a toujours été un cas à part.

Dans les années 1920 et 1930, l’équipe d’Uruguay semble être l’une des meilleures du monde. Comment expliquer cette avance, sur les équipes européennes notamment ? Par une culture tactique plus évoluée ?

Il y a plusieurs points mais le football s’est développé très tôt en Uruguay, par l’influence des Anglais qui possédaient de nombreuses compagnies sur place et qui commerçaient beaucoup dans la région. Dès 1900, le championnat « national » est créé, qui ne regroupe que des équipes de Montevideo. Cela permet l’organisation d’un championnat « à distance de tramway », assez simple à suivre et à organiser. Ce développement rapide n’est pas arrêté par la première guerre mondiale, bien au contraire, l’Uruguay se développant fortement à cette période notamment en exportant de la viande en boîte vers le vieux continent.

« Les joueurs uruguayens ont alors une culture tactique et une préparation physique bien plus développées que les Européens »

Cela permet aux équipes de se « professionnaliser » avant l’heure, le professionnalisme n’étant adopté officiellement qu’à partir de 1930, mais les principaux joueurs à l’époque sont, dès 1924, dans les faits, déjà des professionnels, embauché par des sociétés qui les utilisent comme porte-étendards de leur marque. Cela fait que les joueurs uruguayens ont une culture tactique, mais donc aussi une préparation physique bien plus développées que les européens, qu’ils laminent les uns après les autres entre 1924 et 1930. Dans la presse française de l’époque, on n’ose comparer les Uruguayens qu’aux Anglais, et encore. En 1928, seul l’Argentine sera au niveau de l’Uruguay, pour les mêmes raisons.


 

En Coupe du monde l’Uruguay performe généralement quand le Brésil déçoit, et inversement. Quelles conséquences a eu la montée en puissance de la Seleção sur l’équipe d’Uruguay depuis les années 1960 ?

Le Brésil est le deuxième grand adversaire de l’Uruguay derrière l’adversaire de la rive d’en face, l’Argentine, et les Uruguayens ont toujours eu beaucoup de respect pour les Brésiliens. Ces derniers ont mis un petit peu plus de temps à organiser leur football, pour des raisons politiques et de conflits Rio / São Paolo rendant difficile la construction d’une sélection nationale. Mais il n’y a pas de vases communicants, je ne pense pas que le Brésil se soit construit au détriment de l’Uruguay ou que l’Uruguay ait souffert de la montée en puissance du Brésil.

Institutionnellement, le Brésil a effectué très tôt un rapprochement avec la FIFA qui a pu lui être utile à certains moments comme pour l’organisation de la Coupe du monde de 1950, qui est au final sportivement un échec contre l’Uruguay, ou sur le choix du lieu du match en demi-finale de 1970 [2], qui est au final sportivement une victoire brésilienne. En Copa América, l’Uruguay reste largement devant son voisin nordiste [3].

But d’Alcides Ghiggia au Maracana offrant la Coupe du monde 1950 à l’Uruguay au détriment du Brésil


Avant le quart de finale de la Coupe du monde 2018, Oscar Tabárez a dit beaucoup de bien de la France, en termes de football mais aussi de culture. Comment expliquer que cette relation ait perduré entre la France et l’Uruguay ?

Je ne pense pas que la relation ait perduré hormis un cercle restreint d’amateurs. Tabárez est un homme très cultivé, qui donne beaucoup d’importance à l’Histoire. Deschamps par exemple est aussi sensible à ce genre de détails, il l’avait longuement expliqué à la télévision uruguayenne lors d’une interview accordée avant le match au Centenario de 2013. Mais au fonds, le supporter lambda français ou uruguayen ne connaît pas cette histoire et ces liens. Il est utile de les mettre à jour, car l’Uruguay comme la France sont deux pays de football, capables de nombreuses similarités aussi bien dans les succès (six titres à eux deux en championnat du monde), que dans les défaites, l’absence par exemple en 1994 des deux sélections.

« Un seul grand pays européen accepte de jouer contre l’Uruguay, c’est la France »

Je vois souvent des ressemblances étonnantes dans la gestion du football, avec par exemple les éternels débats sur le jeu (il semblerait que, dans les deux pays, la sélection qui gagne le fait toujours au détriment du jeu selon les experts). Une chose est sûre, quand Tabárez prend les commandes en 2006, il demande au président de la fédération d’organiser des amicaux contre les grands européens quitte à y perdre un peu financièrement. Alors que l’Uruguay n’était pas mondialiste en 2006, un seul grand pays européen accepte de jouer contre la Celeste, c’est la France. Ces petits détails ont leur importance, peut-être est-ce une coïncidence, peut-être est-ce le poids de l’histoire.

Comment a été perçue en Uruguay l’élimination par la France en 2018 ?

D’une façon très ambivalente. L’équipe réussit quatre gros matchs, quatre victoires dont une contre le champion d’Europe en titre, et tombe en quart contre le futur Champion du Monde. La grande question est : l’Uruguay aurait-elle pu faire mieux ? Certains ont répondu oui, en critiquant Tabárez pour avoir « gâché » les deux grands attaquants [Luis Suárez et Edinson Cavani] en les faisant trop jouer (notamment lors du dernier match de poule contre la Russie alors que l’Uruguay était déjà qualifié), et en ayant un style de jeu trop frileux.


Mais la majorité donne malgré tout crédit à la sélection d’être arrivée à ce stade de la compétition, perdant sans doute face à la seule équipe qui pouvait la déséquilibrer à ce point au milieu de terrain, la France. Les petits jeunes au milieu (seule zone « de faiblesse » de l’Uruguay en Russie) n’ont pas fait le poids face à la qualité du milieu de terrain français. Dans l’autre partie de tableau, je ne vois pas d’adversaire qui aurait pu faire autant mal à l’Uruguay que l’a fait la France (l’Uruguay a battu la Russie trois à zéro, cette Russie qui a poussé la Croatie aux tirs-au-but), mais le football est ainsi fait, il ne faut pas refaire des matchs qui n’ont pas eu lieu.

Depuis sa demi-finale à la Coupe du monde 2010 et son sacre en Copa América en 2011, l’équipe d’Uruguay reste sur des performances assez mitigées en compétition. Dans quelle situation se trouve-t-elle actuellement ?

C’est très compliqué car même si les résultats ne sont pas exceptionnels, peu de pays peuvent s’enorgueillir d’avoir fait demi puis huitième puis quart sur les trois dernières Coupe du monde ! Surtout pour un pays qui n’avait qu’une seule participation (2002, sortie en poule) sur les quatre Coupes du Monde précédentes. Il y a deux écoles. Beaucoup ont une opinion positive de la sélection, pensant qu’elle est à son maximum de possibilité de rendement dans ce football moderne où l’Europe a pris la main. D’autres pensent que ce que la Celeste a gagné en organisation, elle l’a perdu en folie, et qu’elle aurait pu faire mieux au vu de la génération d’attaquant qui va partir petit à petit.

Personnellement, je suis plutôt confiant pour l’avenir car la génération d’attaquants exceptionnels qui s’en va, va être remplacé par une génération incroyable au milieu de terrain, avec Federico Valverde (qui n’était pas en Russie), Rodrigo Bentancur, Lucas Torreira... et la France a montré que dans le football moderne, le milieu est primordial. Les larmes de Josema Giménez à Nijni [4] m’ont fait penser, à l’instant ou je les ai vu, à celles de Griezmann au Brésil. J’espère ne pas porter la poisse en le disant !

Quelle relation les Uruguayens nouent-ils avec leur équipe nationale, dont la plupart des joueurs évoluent dorénavant en Europe ?

Le principal succès de Tabárez a été de réconcilier l’Uruguay avec sa sélection. Le premier joueur de sélection à participer à une grande compétition en jouant à l’étranger, cela ne remonte qu’à 1974, ce qui correspond très exactement au déclin du football uruguayen. Pendant longtemps, la sélection a été organisée à la petite semaine, avec quelques exploits comme les Copa América 1987 ou 1995 mais sans réel effort d’organisation. Des agents plus ou moins véreux ont pris la main, avec les échecs retentissants que l’on connaît, surtout dans l’accès à la Coupe du monde.

Le sélectionneur Oscar Tabárez, artisan du renouveau uruguayen depuis quatorze ans.


« Le peuple uruguayen a de nouveau pu afficher sa fierté de la sélection »

Malgré un amour profond pour la sélection, qui reste l’un des symboles du pays, les Uruguayens se sont petits à petits rapprochés de leur club, jusqu’à conserver des tribunes séparées entre supporters de Peñarol et de Nacional [5] lors des matchs de la sélection, comme au début des années 2000.

Et puis Tabárez est arrivé en 2006, et il a refondé la sélection sur la base de ses équipes de jeunes, l’organisant comme un processus, du nom de son manifeste écrit avant de reprendre la main sur la sélection. Pour éviter les interventions d’agents ou les conflits de clubs, il a décidé de réorganiser la sélection en partant du principe qu’elle devait être isolée des conflits et que les joueurs devaient avoir un suivi régulier en sélection, depuis les U15. Cela a marché, d’une façon vraiment surprenante (il suffit encore une fois de comparer les Coupes du monde avant et après Tabárez) et le peuple uruguayen a de nouveau pu afficher sa fierté de la sélection. Cet héritage-là est inestimable.

L’Uruguay souhaite accueillir la Coupe du monde 2030, une candidature commune avec l’Argentine, le Chili et le Paraguay ayant été annoncée. Quelles informations avez-vous à ce sujet et quelles sont les chances que ça aboutisse ?

Cela va être très compliqué. On parle d’organiser la Coupe du monde en plein hiver austral (et croyez-moi il peut pleuvoir beaucoup sur Montevideo ou Buenos Aires en juin/juillet), sur quatre pays très différents les uns des autres, dont les capitales sont parfois très éloignées les unes des autres, mais ayant un point commun, de grosses difficultés financières, notamment pour le principal pays annoncé, l’Argentine. Ce serait magnifique, mais je ne suis pas sûr que ce soit une opportunité pour ces pays, qui doivent d’abord résoudre de gros problèmes de corruption (à l’exception de l’Uruguay, oasis de relative bonne gestion dans le cône sud), à moins de s’adapter aux us et coutumes locales.

Le Centenario (Montevideo), le Monumental (Buenos Aires) ou le Nacional (Santiago du Chili) n’ont pas de toits mais reçoivent régulièrement des finales continentales. Si la FIFA accepte de jouer ainsi, en mode sud-américain, les travaux seront de rénovation et non de construction et cela change tout. Au contraire, si la FIFA veut les stades européens en Amérique du Sud, comme le carnage qu’ils ont fait au Maracaná, il faudra alors des milliards, des milliards qui serviront à dénaturer des stades et à financer des entreprises corrompues, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Au vu de ce qu’est devenu la FIFA, je ne suis pas très enthousiaste, autant laisser cela à d’autres.

Sur les chances que cela aboutisse, ça dépend de la taille des poches des autres candidats, au rang desquels on compte déjà des pays aux poches très larges comme la Chine ou le Maroc. Je pense donc que les chances sont minces, malgré le fait que l’on en parle depuis déjà plusieurs années.

[1La France, la Belgique, la Roumanie et la Yougoslavie sont les seules équipes européennes à avoir traversé l’Atlantique pour rejoindre l’Uruguay en 1930.

[2Le stade Jalisco de Guadalajara au Mexique

[315 victoires uruguayennes contre 9 brésiliennes

[4Après l’élimination en quart de finale en 2018

[5Deux clubs de Montevideo

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