Tableaux de bord 823 après France-Luxembourg

Publié le 4 septembre 2017 - Bruno Colombari

Le 61e 0-0 de l’histoire et le deuxième d’affilée à Toulouse, la difficulté d’enchaîner deux gros scores, Lloris qui rejoint Wiltord au classement des joueurs : les tableaux de bord ont plus cadré que les Bleus ce soir.

3 minutes de lecture

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La dernière fois, en années, que les Bleus ont enchaîné deux victoires avec au moins quatre buts d’écart

Il semblait plus probable de battre le Luxembourg par quatre buts d’écart (comme en 1984 et 1985, 4-0 à l’aller, 6-0 au retour) que les Pays-Bas. Et pourtant, c’est le contraire qui est arrivé. A lire la statistique suivante, ce n’est pas si surprenant : il faut en effet remonter à octobre 2002 pour retrouver trace de deux victoires d’affilée par au moins quatre buts d’écart.

Contre la Slovénie le 12 octobre, c’était la centième sélection de Marcel Desailly (capitaine), les débuts de William Gallas et le premier match de Jacques Santini au Stade de France. Patrick Vieira ouvre la marque à la 12e, Steve Marlet met le deuxième à la 34e et réalise le doublé à la 64e, Sylvain Wiltord (79e) et Sidney Govou (86e) donnent du volume au score.


 

Six jours plus tard, à La Valette contre Malte, Thierry Henry ouvre le score à la 26e et double la mise dix minutes plus tard (de la tête, chose très rare). Wiltord marque le troisième but juste avant l’heure de jeu avant que Carrière ne mette le dernier (84e).


 

A noter qu’en novembre, les Bleus enchaîneront par une autre belle victoire (3-0) sur la Yougoslavie en amical.

Auparavant, il n’y a eu que deux autres paires de cartons : en 1991 avec Platini sélectionneur, 5-0 au Parc contre l’Albanie en mars, et 5-1 à Poznan contre la Pologne en amical. Et en 1957, avec deux victoires d’affilée contre l’Islande en qualification de la Coupe du monde suédoise, en juin à Nantes (8-0) et en septembre à Reykjavik (5-1).

Plus récemment, les Bleus avaient enchaîné en juin 2014 trois victoires avec au moins trois buts d’écart contre la Jamaïque à Lille (8-0), le Honduras à Porto Alegre (3-0) et la Suisse à Salvador de Bahia (5-2).

Enfin, pour l’anecdote, on rappellera les deux très gros scores consécutifs en 1958 (6-3 contre la RFA en Suède, puis 7-1 face à la Grèce au Parc) et en 1934 avec les mêmes adversaires que cette année (6-1 contre le Luxembourg et 5-4 face aux Pays-Bas).

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Encore un 0-0 pour Deschamps

Il n’y a qu’en 2015 que l’actuel sélectionneur a échappé au 0-0 de rigueur. C’est déjà le huitième depuis l’été 2012 et le quatrième en moins de 15 mois après ceux de Lille contre la Suisse (juin 2016), de Borisov contre la Biélorussie (septembre) et de Lens face à la Côte d’Ivoire (novembre). Mais sur les 61 0-0 de l’histoire, bien peu ont été concédés à des équipes du niveau du Luxembourg. On peut lister l’Islande (en 1986 et en 1975) et à la limite Israël (en 2004 et en 1995). C’est la première fois en 18 confrontations que les Bleus ne marquent pas contre le Luxembourg.

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Toulouse prend le large sur Bordeaux et Montpellier

C’était la septième fois que la ville rose accueillait les Bleus depuis 1926. C’est mieux que Bordeaux et Montpellier (5 fois chacun). Mais à Toulouse, l’équipe de France a été tenue en échec trois fois : défaite face au Pays de Galles en 1982 (0-1) et deux nuls sans but contre le Paraguay en 2008 (0-0) et le Luxembourg en 2017 (0-0). A Bordeaux et à Montpellier, les Bleus ont fait un nul et concédé une défaite pour trois victoires.

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Le nombre d’heures de jeu supplémentaires pour Lloris par rapport à Wiltord

Le gardien de Tottenham et le buteur de Rotterdam comptent désormais le même nombre de sélections, 92. Mais Lloris a passé beaucoup plus de temps sur le terrain que Wiltord : pas moins de 54 heures ! Le portier des Bleus est évidemment toujours titulaire alors que l’ex-attaquant d’Arsenal a été remplaçant quatre fois sur dix. Antoine Griezmann arrive quant à lui à la hauteur du trio Kopa-Cantona-Boli avec 45 capes.

Joueur Sel Tps
jeu
mn
%
tit
G N P Buts
9 Hugo Lloris 92 8259 100% 50 23 19 0
26 Olivier Giroud 66 3431 62% 40 10 16 27
46 Laurent Koscielny 49 4070 90% 28 9 12 1
47 Paul Pogba 49 3831 88% 34 8 7 8
58 Antoine Griezmann 45 3045 78% 31 6 8 17
166 N’Golo Kanté 19 1256 68% 15 3 1 1
235 Kingsley Coman 13 615 38% 9 2 2 1
238 Alexandre Lacazette 13 453 23% 6 3 4 1
249 Djibril Sidibé 12 1003 92% 8 3 1 1
279 Samuel Umtiti 10 847 90% 7 1 2 1
303 Layvin Kurzawa 9 727 89% 5 3 1 1
309 Nabil Fekir 9 183 11% 4 2 3 1
360 Thomas Lemar 7 351 43% 3 2 2 2
404 Kylian Mbappé 6 256 50% 3 1 2 1
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La feuille de match

Les données à retenir sous forme de tableau. Les feuilles de match récentes vont être accessibles également depuis le tableau des matchs, en cliquant sur le numéro du match (première colonne).

[823] Luxembourg 0-0 France

qualifications Coupe du monde 2018
3 septembre 2017, 20h45 - Toulouse, Stadium municipal
arbitre Aleksandar Stavrev (Macédoine)
sélectionneur Didier Deschamps - 67e match, 48 ans
disposition : 4-4-2

COMPOSITION
joueur tps
jeu
e/scasnb
sel
âgeclub
 1 Hugo Lloris 90    92 30 Tottenham
19 Djibril Sidibé 90    12 25 Monaco
 21 Laurent Koscielny 90    49 31 Arsenal
 5 Samuel Umtiti 90  10 23 FC Barcelone
3 Layvin Kurzawa 90    9 24 Paris SG
 13  N’Golo Kanté   90      19  26  Chelsea
 6 Paul Pogba 90 80’   49 24 Manchester Utd
 8 Thomas Lemar 90     7 21  Monaco
 20 Kylian Mbappé 59  6 18 Paris SG
 11   Kingsley Coman   31      13  21  Bayern
 9  Olivier Giroud   59      66  30   Arsenal
 10 Alexandre Lacazette 31    13  26  Arsenal
 7 Antoine Griezmann 81    45 26 Atlético Madrid
 18 Nabil Fekir 9    9 24 Lyon
RÉSERVISTES
joueurnb
sel
âgeclub
 16  Steve Mandanda  24  32  Marseille
 23  Alphonse Aréola  0 24 Paris SG
17 Lucas Digne  17 24 Barcelone
 22 Presnel Kimpembe  0   22   Paris SG
 12  Corentin Tolisso  1   23   Bayern
 14  Blaise Matuidi  58  30   Juventus
 15  Adrien Rabiot  3   22   Paris SG
 4  Florian Thauvin  24   Marseille

Les noms en italique indiquent les remplaçants, « nb sel » le nombre de sélections à l’issue du match, « e/s » les entrées et sorties. Dans la colonne « cas », = capitaine, = début de carrière, = fin de carrière, =averti, = expulsé. Dans la partie buts, CPA désigne les coups de pied arrêtés (coup franc, pénalty ou corner direct)
RÉSUMÉ

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