Le plus important sélectionneur de l’histoire des Bleus est mort le 26 mars, deux jours après ses 87 ans. C’est grâce à lui que le football français a franchi un cap décisif. Mais c’était aussi quelqu’un de chaleureux et disponible.
Michel Hidalgo
Né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke, mort le 26 mars 2020 à Marseille il a joué jusqu’en 1966 (notamment à Reims et à Monaco). Il compte une sélection en équipe de France (1962), qu’il a dirigée en tant que sélectionneur 75 fois entre 1976 et 1984, établissant un record de longévité qui tient toujours. Adepte d’un jeu offensif qui privilégie la manière sur le résultat, il est à l’origine de la génération Platini et a été champion d’Europe en 1984, deux ans après la demi-finale splendide et malheureuse de Séville.
Chute, rebond, sommet (1/3) : 1980-1984
Premier volet de la trilogie sur le moteur à trois temps des Bleus : avant de gagner l’Euro 1984, Michel Hidalgo avait connu la chute de Hanovre contre la RFA en 1980 et le rebond du Parc face aux Pays-Bas en 1981.
Tableaux de bord 831 après France-Italie
Les matchs près de la frontière, deux buteurs en activité à plus de 20 buts, le troisième pénalty de Griezmann, Lloris qui rejoint Blanc et Lizarazu, Deschamps qui égale Hidalgo : les tableaux de bord sont servis al dente.
6 juin 1978 : Argentine-France
Dans un Monumental en fusion, les Bleus de Michel Hidalgo font plus que jeu égal avec l’Argentine de Mario Kempes. Passés tout près de l’exploit, ils s’inclinent dans le cinquième quart d’heure mais prennent date pour l’avenir.
Michel Denisot et Michel Hidalgo bâtissent des châteaux en Espagne, en décembre 1981
Après une victoire facile contre Chypre (4-0), le sélectionneur des Bleus est enfin détendu. 1981 est derrière lui, et une deuxième Coupe du monde se profile en Espagne. On ne le sait pas encore, mais la légende est en marche.
1977, une année dans le siècle
Les Bleus de Platini deviennent champions du monde des matches amicaux et défient le Brésil au Maracana. Pendant ce temps, l’armée vietnamienne entre au Cambodge, les Sex Pistols déboulent et Star Wars colonise l’imaginaire.