Coincée entre un Euro et une Coupe du monde, l’avant-dernière saison du sélectionneur actuel n’aura servi qu’à prolonger le changement de génération entamé en 2023.
Didier Deschamps, saison 13

Coincée entre un Euro et une Coupe du monde, l’avant-dernière saison du sélectionneur actuel n’aura servi qu’à prolonger le changement de génération entamé en 2023.
Il y a des années prolifiques pour alimenter la mémoire collective. Et d’autres qui ont la consistance d’un banc de sable. 2024 est de celles-là. Que retenir, alors ? Un coup franc dans la lucarne ?
Il y a eu du nouveau en 2024, avec trois néo-Bleus, deux nouveaux buteurs, des records de chronomètre battus des deux côtés, les victoires en compétition qui égalent celles en amical et même une défaite de Kanté en phase finale.
Dix joueurs utilisés pour seulement trois places, aucun à plus de neuf titularisations et une efficacité en berne : en 2024, d’évidence, l’équipe de France n’était pas d’attaque.
Dix joueurs mobilisés, douze combinaisons différentes et trois titulaires qui se dégagent plus ou moins, mais sans meneur de jeu puisque Griezmann n’est plus là et que Kanté est revenu. Le milieu est un chantier permanent.
C’est le secteur de jeu le plus stable des Bleus en 2024, puisque cinq joueurs (Maignan, Koundé, Saliba, Upamecano et Théo Hernandez) ont monopolisé les titularisations, en particulier à l’Euro. Mais deux autres, Konaté et Digne, devraient faire jouer la concurrence l’an prochain.