Dans un an commencera l’Euro 2016. Que s’est-il passé pour les Bleus douze mois avant l’Euro 1984, le Mondial 1998 et l’Euro 2000 ? Rien de bien encourageant. Début de notre série En attendant l’Euro.
Euro 1984
Le point d’orgue de l’ère Hidalgo coïncide avec l’explosion de Platini, l’installation de Bossis dans l’axe et la mise en place d’un carré magique en équilibre. Le résultat, c’est un feu d’artifice offensif et émotionnel qui culmine lors du match de Nantes face à la Belgique et de la demi-finale de Marseille contre le Portugal.
1984, une année dans le siècle
C’est l’année parfaite, celle de toutes victoires et de tous les records. Collectifs avec le titre européen et un fond de jeu inégalé, individuels avec les treize buts d’un Michel Platini en état de grâce.
L’Ecosse en apéritif européen, en juin 1984
Quelques jours avant l’Euro 84, la France reçoit l’Ecosse à Marseille dans un vélodrome bricolé. Victoire facile avec un Platini double passeur décisif (et pas aidé par les poteaux).
Platini, 29 juin 1984 : « on peut tomber du balcon ! »
Deux jours après la victoire en finale de l’Euro 84 contre l’Espagne, Michel Platini répond aux questions d’un journaliste de FR3 Lorraine. Il explique qu’il compte jouer encore deux ans à la Juve, puis partir aux Etats-Unis.
Les carrés magiques (1) : Tigana, Fernandez, Giresse, Platini
Trois fois dans son histoire, l’équipe de France a eu dans son jeu un carré d’as, talents complémentaires qui ont entraîné des années fastes. Le premier de la série, celui qui a illuminé le milieu des années 80, était en fait un losange. Bienvenue chez les Fertigipla.