On attendait un feu d’artifice offensif, on a eu un combat d’épiciers. Comme en 2006, les Bleus ont défendu avec acharnement jusqu’à dégoûter son adversaire. L’aventure continue.
[838] France-Belgique (1-0) : coucou, les revoilà !

La 21e édition, disputée en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018, a été riche en surprises et en rebondissements, avec les éliminations prématurées de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Argentine et du Brésil et la place de finaliste de la Croatie. L’équipe de France gagne le tournoi pour la deuxième fois, vingt ans après 1998 et avec le capitaine de l’époque, Didier Deschamps, comme sélectionneur.
On attendait un feu d’artifice offensif, on a eu un combat d’épiciers. Comme en 2006, les Bleus ont défendu avec acharnement jusqu’à dégoûter son adversaire. L’aventure continue.
Huit vainqueurs, douze finalistes et seulement vingt-quatre demi-finalistes : le dernier carré de la Coupe du monde est aussi fermé qu’un coffre-fort de banque suisse.
La première victoire française contre l’Uruguay en Coupe du monde, le douzième but de la tête depuis 1930, Lloris devant Giresse pour deux minutes et le quatrième 2-0 en phase finale mondiale : les tableaux de bord ont la main ferme, eux.
Face à une équipe d’Uruguay aussi dure et fermée qu’attendu, les Bleus ont géré leur match avec une maîtrise et une sérénité qui rappelle celle de la bande à Platini, en juin 1986 contre l’Italie à Mexico.
Pour la neuvième fois de son histoire, l’équipe de France entre dans le top 8 d’une Coupe du monde. C’est moitié moins que le Brésil (18) mais presque autant que l’Angleterre (11), l’Argentine et l’Italie (10).
Les Bleus s’arrêteront-ils là comme en 1938 et 2014, ou atteindront-ils le dernier carré ? En général, les finalistes de l’édition précédente font mieux que les finalistes de l’Euro. Sauf quand le second élimine le premier en huitième ?