Trente-neuf finalistes pour l’Histoire

Publié le 9 juillet 2016 - Bruno Colombari

Il y a ceux qui ont gagné leurs deux finales, comme Didier Deschamps, et ceux qui ont perdu la seule qu’ils ont jouée, comme Florent Malouda. Et il y en a 37 autres qui seront rejoints dimanche soir par 14 nouveaux. Bilan.

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Treize internationaux français ont disputé la finale de l’Euro 1984. Quatorze autres ont joué celle du Mondial 1998 contre le Brésil, cinq de plus étaient à Rotterdam pour la finale de l’Euro 2000 et enfin sept autres complètent la liste à Berlin en 2006.

Ce qui nous fait donc 39 finalistes français, en ne comptant bien sûr que ceux qui ont joué ne serait-ce que quelques minutes du dernier match du tournoi. Les remplaçants qui ne sont pas entré en jeu ne sont pas comptés ici, même s’ils ont été titrés.

Commençons d’abord par les sept qui n’ont joué qu’une finale, sans la gagner. Il s’agit de William Gallas, Willy Sagnol, Eric Abidal, Claude Makelele, Alou Diarra et Franck Ribéry le 9 juillet 2006 à Berlin contre l’Italie.

A contrario, il y en a cinq qui ont gagné leurs deux finales disputées, celles de 1998 et 2000. C’est le cas de Didier Deschamps, Bixente Lizarazu, Marcel Desailly, Christophe Dugarry et Youri Djorkaeff.

Quatre autres ont également remporté les deux finales précédentes, mais ils ont perdu la troisième, celle de 2006 : Fabien Barthez, Lilian Thuram, Patrick Vieira et Zinedine Zidane.

Trois joueurs ont disputé deux finales, gagnant la première (2000) et perdant la seconde (2006) : Thierry Henry, David Trezeguet et Sylvain Wiltord.

Enfin, vingt-trois internationaux comptent une victoire pour une seule finale jouée. Les treize de 1984 (voir ci-dessous) plus cinq joueurs de 1998 (Franck Lebœuf, Christian Karembeu, Alain Boghossian, Emmanuel Petit et Stéphane Guivarc’h) et cinq autres de 2000 (Laurent Blanc, Thierry Henry, Robert Pires, David Trezeguet et Sylvain Wiltord).

Au temps de jeu, c’est Lilian Thuram et Fabien Barthez qui ont joué la totalité de leurs trois finales, soit 313 minutes (90 minutes en 1998, 103 minutes en 2000 et 120 minutes en 2006). Zinedine Zidane vient ensuite avec 303 minutes. Alors qu’ils n’ont joué que deux finales, Thierry Henry (210 minutes), Didier Deschamps (193) et Bixente Lizarazu (176) devancent Patrick Vieira et ses trois finales (172). Ce dernier n’était entré qu’à un quart d’heure de la fin contre le Brésil et avait été remplacé à la 55e minute face à l’Italie à Berlin.

Les feuilles de match

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Dans les réservistes, ne figurent pas les joueurs suspendus ou forfaits qui n’étaient pas sur la feuille de match : c’est le cas de Laurent Blanc en 1998 (suspendu), Emmanuel Petit en 2000 (malade) et Louis Saha en 2006 (supendu).

Petits derniers et vétérans

S’il joue dimanche contre le Portugal, Kingsley Coman sera bien entendu le plus jeune international français en finale : l’attaquant du Bayern Munich aura 20 ans et 27 jours. Samuel Umtiti aura lui 22 ans et 238 jours, ce qui le situe dans la moyenne des petits derniers en finale, avec quelques jours de moins que Bruno Bellone en 1984 et David Trezeguet en 2000. Patrick Vieira venait d’avoir 22 ans quand il est rentré contre le Brésil en 1998 et Franck Ribéry avait 23 ans et 3 mois à Berlin en 2006.

Patrice Evra sera pour sa part le Bleu le plus âgé en finale : avec 35 ans et 56 jours, il bat le record de Fabien Barthez (35 ans et 11 jours en 2006), lui même devant Laurent Blanc, Alain Giresse et Frank Lebœuf, qui avait moins de 32 ans en 1998.

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La toute dernière minute

Trois fois sur quatre, l’équipe de France a marqué dans la dernière minute de jeu : par Bruno Bellone contre l’Espagne (contre lancé par Jean Tigana), par Emmanuel Petit contre le Brésil (passe décisive de Patrick Vieira) et par Sylvain Wiltord face à l’Italie (déviation de David Trezeguet).

 

 

 

 

On peut même considérer que sur ce dernier match, les Bleus ont marqué deux fois à l’ultime minute, puisque le but en or de David Trezeguet à la 103e a terminé la rencontre.

 

 

La seule fois où aucun but n’a été inscrit en fin de match est à Berlin en 2006. On connaît la suite. Même si deux fois sur trois ce dernier but n’a pas été décisif pour la victoire finale, il serait bon que les Bleus gardent cette bonne habitude. Comme ils l’ont fait contre la Roumanie et l’Albanie ces dernières semaines...

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