C’est au stade de la Beaujoire que Léo Dubois fait ses premiers pas en équipe de France A. Le lieu idéal pour un gamin formé au FC Nantes. Le natif de Segré est en effet entré au centre de formation nantais à l’âge de 14 ans (il est né le 14 septembre 1994), puis a fait ses débuts pros sept ans plus tard, en toute fin de saison 2014/2015, lancé en fin de rencontre par Michel Der Zakarian dans un match à Bordeaux perdu par les Canaris.

Des débuts à la Beaujoire

Le jeune arrière latéral gagne rapidement sa place au sein d’une équipe nantaise qui végète en milieu de tableau et où le joueur, qui devient capitaine, connaît cinq entraîneurs en trois saisons. C’est logiquement que l’international espoirs rejoint en 2018 l’Olympique Lyonnais, un club qui lui permet de découvrir la Ligue des champions et lui ouvre les portes de l’équipe de France.

Le 2 juin 2019, lorsqu’il remplace Benjamin Pavard à la mi-temps de France-Bolivie, Léo Dubois devient à vingt-quatre ans le 906e joueur de l’histoire de l’équipe de France. Il gagne sa première titularisation neuf jours plus tard à Andorre pour une rencontre qualificative à l’Euro 2020, que les Bleus règlent d’un net 4-0.

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Bien qu’il soit rappelé à la rentrée pour la rencontre retour contre le même adversaire (victoire 3-0 au Stade de France), Léo Dubois ne reste que le remplaçant de Benjamin Pavard. Celui-ci, pourtant défenseur central en club, reste le premier choix de Didier Deschamps au poste de latéral droit. A Lyon, l’ancien Nantais est également soumis à forte concurrence.

A Tirana, en novembre 2019, Léo Dubois est titulaire pour sa quatrième sélection pour une rencontre qualificative pour l’Euro 2020. Il se distingue à la demi-heure de jeu en se procurant une occasion qu’il transforme en une passe décisive pour Antoine Griezmann.

Sur le banc de l’Euro 2021

Après les épisodes de 2020, Léo Dubois fait son retour en bleu en septembre 2020 pour une rencontre de Ligue des nations en Suède. Il envoie un centre-tir qui rebondit sur la barre du gardien scandinave. Mais il est ensuite isolé de groupe quand il est testé positif au Covid-19.

Par la suite, le latéral lyonnais est régulièrement appelé et joue en fonction de la forme de Pavard. En juin 2021, il fait naturellement partie des convoqués pour l’Euro 2020 décalé d’un an. Mais dans le groupe figure également Jules Koundé, invité surprise du sélectionneur qui s’impose comme un concurrent sérieux, à Dubois comme à Pavard. Le Lyonnais reste sur le banc de touche lors des quatre rencontres des Bleus, éliminés en huitième de finale par la Suisse.

L’ancien Nantais garde toutefois la confiance du sélectionneur alors que l’équipe de France se lance dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. En septembre, face à la Bosnie à Strasbourg, Dubois bénéficie de l’expulsion de Jules Koundé et d’un réajustement tactique pour réapparaître en Bleu, remplaçant alors son ancien coéquipier nantais Jordan Veretout dont c’était la première sélection. La suspension de Koundé et l’indisponibilité de Pavard lui donne l’opportunité de débuter les matchs suivants, contre l’Ukraine à Kiev puis contre la Finlande dans un Parc OL qu’il connaît fort bien.

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Un titre avec les Bleus

Un mois plus tard, le Lyonnais est de l’aventure italienne de la Ligue des nations. Il entre en jeu à Turin comme à Milan, deux bouts de matchs qui lui permettent de remporter le premier (et seul) trophée international de sa carrière. Il est l’un des 111 Bleus titrés depuis 1904. Le Lyonnais enchaîne avec une titularisation en Finlande en novembre 2021. Mais une blessure musculaire le contraint de sortir juste avant la mi-temps, soutenu par le staff médical.

Dubois n’est plus appelé en mars 2022, ni en juin 2022. Il est alors transféré à Galatasaray, en Turquie, mais il est régulièrement gêné par des blessures. Malgré un titre de champion en 2023, il fait l’objet d’un prêt à İstanbul Başakşehir la saison suivante, puis il est transféré à Eyüpspor. Libéré de tout contrat en juin 2025, il est confronté à de récurrentes douleurs aux genoux qui lui commandent d’annoncer la fin de sa carrière : “C’est un constat posé par mon médecin depuis fin octobre : l’état de mes genoux ne me permet plus de jouer, même en supportant les douleurs." explique-il au quotidien L’Équipe en novembre 2025.

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Treize sélections en Bleu, dont neuf titularisations