Battiston ? Le choc avec Schumacher. Pavard ? La volée contre l’Argentine. Thuram ? Le doigt sur la bouche. Giresse ? Les bras écartés à Séville. La plupart des joueurs sont associés par la mémoire collective à une image, qui vient spontanément, et qui en occulte beaucoup d’autres.
Richard Coudrais

Ce Nantais pur beurre rédige de nombreux articles un peu partout sur le web : pionnier des blogs sur le foot britannique avec Kick’n’Rush, il collabore également de longue date avec les Cahiers du football et anime son propre blog foot, Le Footichiste. Pour avoir eu dix ans en 1978, trente ans en 1998 et cinquante ans en 2018, c’est peu dire que l’équipe de France a toujours compté dans sa vie, raison pour laquelle il a rejoint Chroniques Bleues. Il a également participé à la création du Bâton de Netto avec Matthieu Delahais et rédige aussi pour le site Serie A mon amour. En septembre 2022, il est co-auteur, avec Bruno Colombari, du livre Espagne 82, la Coupe d’un monde nouveau publié chez Solar.
Articles de cet auteur
Qu’est-ce qu’un match historique ? Tentative de définitions
Enjeu, contexte, vécu personnel, scénario… Pour tenter de définir quels sont les critères qui font qu’un match va s’inscrire dans la mémoire collective, j’ai interrogé quatre spécialistes de l’histoire des Bleus, et un invité surprise en contrepoint.
La France du capitaine Netto
Imaginons une épreuve virtuelle qui aurait obligé l’URSS à remettre en jeu son premier titre européen de 1960 dès le match suivant, que nous appelleront le bâton de Netto. Quelle serait la place de l’équipe de France dans ce trajet ô combien sinueux ?
Dans la peau du champion
Être le tenant d’un titre est-il une force ou un handicap pour une équipe qui s’engage dans une phase finale ? Suivons les aventures de notre équipe de France lorsqu’elle a été confrontée à cette situation.
Ce que l’équipe de France doit au FC Nantes
Du canari au coq, ce n’est pas qu’une question de plumes et de bec. De 1966 à 1996, l’équipe de France a beaucoup pioché dans le vivier nantais, de Gondet à Pedros en passant par Michel, Bossis ou Touré. Richard Coudrais nous raconte tout ça.
Quatre matchs oubliés de l’histoire des Bleus
Quatre rencontres de l’équipe de France contre des sélections nationales ont été occultées des statistiques. Aucune d’elle ne mérite pourtant d’être oubliée. Nous nous employons à préserver leur mémoire.
L’Ajax, la Juventus, le Bayern ou le Real : c’étaient les matchs UNFP
Durant une décennie, entre 1974 et 1984, l’équipe de France avait pris l’habitude de démarrer sa saison par une rencontre au Parc des Princes contre une équipe de club, le tout au bénéfice du syndicat des footballeurs.
Jalisco, un stade dans l’histoire des Bleus
Le stade Jalisco de Guadalajara (Mexique), c’est le souvenir d’un mythique quart de finale de la Coupe du monde qui opposa l’équipe de France au Brésil. C’est aussi le terminus d’une génération dorée.
Olympiastadion, un stade dans l’histoire des Bleus
C’est à l’Olympiastadion de Berlin que la France a connu la seule défaite de son histoire en finale de Coupe du monde. Un stade qui donc a vu le dernier match de Zinédine Zidane, son dernier but pour la France et son ultime coup de tête.
Maracanã, un stade dans l’histoire des Bleus
Le 30 juin 1977, L’équipe de France découvrait l’un des stades les plus prestigieux du monde, le Maracanã de Rio. Elle y reviendra 37 ans plus tard mais les choses auront bien changé.