Vincent Estève fait partie des nombreux éphémères de l’équipe de France. Son unique sélection, en avril 1968, fut un cadeau empoisonné.
Vincent Estève, l’étoile ternie à Belgrade

Vincent Estève fait partie des nombreux éphémères de l’équipe de France. Son unique sélection, en avril 1968, fut un cadeau empoisonné.
L’année la plus révolutionnaire du vingtième siècle a accouché de neuf Bleus. Si cinq d’entre eux n’ont pas laissé de trace en sélection, les quatre principaux ont donné deux centenaires et un carré de champions du monde.
En dehors des phases finales d’Euro ou de Coupe du monde, l’équipe de France a joué trois fois des quarts de finale aller et retour, comme elle le fera en mars 2025 contre la Croatie.
S’il est un terrain où la Guerre froide a été gagnée par les pays du bloc communiste, c’est bien celui des JO, et en particulier du tournoi de football, propriété exclusive de l’Europe de l’Est pendant près de trente ans.
Le 15 octobre 1968 dans l’Azteca de Mexico, l’équipe de France olympique réalise l’un des plus grands exploits de son histoire en écrasant les favoris mexicains sur leur pelouse.