Les Bleus et les JO, c’est une longue histoire qui remonte bien avant la médaille d’or de Los Angeles en 1984. Dès 1900 déjà, donc quatre ans avant la création de l’équipe de France (et de la FIFA), une sélection française avait vu le jour à Vincennes, lors de l’Exposition universelle couplée aux deuxièmes Jeux olympiques modernes. C’est aussi aux JO de 1908 que l’équipe de France a joué son premier match de compétition, face au Danemark (deux fois). C’est enfin à ceux de Paris en 1924 qu’elle a rencontré son premier adversaire non européen, l’Uruguay.
Une cinquantaine d’articles traitent des JO sur ce site, par des récits de matchs, des portraits des premiers Bleus, des analyses historiques, des recensions de livres ou des interviewes.
A l’occasion des Jeux olympiques d’Anvers en 1920, la France rencontre pour la première fois celle de Tchécoslovaquie, alors grande favorite du tournoi depuis sa victoire aux Jeux Interalliés de 1919.
C’est l’un des nombreux éphémères de l’équipe de France, à une époque où cette dernière brassait allègrement les joueurs. Prénommé à tort Ursule, ce fils de batelier sur l’Escaut est né en Belgique avant de jouer à Lille et de subir la pire défaite de l’histoire des Bleus.
Le cinquième gardien de l’histoire de l’équipe de France a une histoire étonnante puisque son père l’a reconnu alors qu’il avait 14 ans, et sa mère dix ans plus tard. Il s’est reconverti dans la ferblanterie et dans la fabrication de boîtes de sardines illustrées.
Avec trois sélections pour autant de déroutes entre 1906 et 1908, le demi-aile lillois Louis Schubart était un joueur grand (183 centimètres) à défaut d’être un grand joueur. Bon de la tête, il ne rechignait pas à dribbler si nécessaire. Il a passé la moitié de la guerre dans un camp de prisonniers.
Cinq fois international l’année de ses vingt ans, en 1908, Paul-Edouard Mathaux n’a pas laissé beaucoup de traces en équipe de France. Il fait partie de ces internationaux de circonstance, bien aidé par André Billy qui sélectionnera des joueurs nordistes plutôt que parisiens.
Cas particulier d’international français mort dans sa trentième année, pendant la guerre mais pas au combat, Albert Jenicot a connu une courte carrière en sélection avec trois sélections en 1908. Sa maigreur lui a valu le surnom de Mouchon.