Les Bleus et les JO, c’est une longue histoire qui remonte bien avant la médaille d’or de Los Angeles en 1984. Dès 1900 déjà, donc quatre ans avant la création de l’équipe de France (et de la FIFA), une sélection française avait vu le jour à Vincennes, lors de l’Exposition universelle couplée aux deuxièmes Jeux olympiques modernes. C’est aussi aux JO de 1908 que l’équipe de France a joué son premier match de compétition, face au Danemark (deux fois). C’est enfin à ceux de Paris en 1924 qu’elle a rencontré son premier adversaire non européen, l’Uruguay.
Une cinquantaine d’articles traitent des JO sur ce site, par des récits de matchs, des portraits des premiers Bleus, des analyses historiques, des recensions de livres ou des interviewes.
Dribbleur fou capable de partir du milieu de terrain pour aller marquer tout seul, le Picard Henri Holgard ne compte qu’une sélection en équipe de France, aux JO de 1908. Après la Guerre, il ouvre une librairie catholique et meurt à 42 ans.
La présentation d’un des internationaux les moins connus parmi les pionniers d’avant la Grande Guerre est l’occasion de faire un aparté tactique sur l’ancêtre du tiki-taka espagnol, le jeu de passes et d’évitement des Corinthians.
Mort à 80 ans en 1965, Adrien Filez a été le dernier survivant de la toute première équipe de France A, celle de 1904, qu’il avait intégré à seulement 18 ans et 8 mois, ce qui fait de lui le premier benjamin des Bleus.
René Fenouillère, Raoul Gressier, Pierre Six et Justin Vialaret : ils sont quatre, comme les trois mousquetaires, dont le destin s’est rejoint au point de les réunir dans un seul et même article.
L’équipe de France va jouer le 16 juin à Faro (Portugal) contre Gibraltar. Sur le papier, c’est a priori un terrain neutre, puisque situé dans un pays tiers. Mais la notion de terrain neutre, comme celle de passe décisive, est plus complexe qu’il n’y paraît.
Longtemps ignoré des archives, puis doté d’un état-civil erroné, Fernand Desrousseaux, sixième gardien de l’équipe de France, méritait bien d’être réhabilité. Il n’hésitait pas en effet à jouer très loin de son but, jusqu’au rond central.