C’était elle qui devait arriver à maturité en 1988 ou 1990. Elle n’ira ni à l’Euro allemand, ni à la Coupe du monde italienne. Seuls Manuel Amoros et Bruno Bellone ont brillé, mais c’était avant.
Génération 1962 : Amoros, Bellone, et c’est tout

Né le 1er février 1962 à Nîmes, Manu Amoros est le joker que Michel Hidalgo lance quatre mois avant la coupe du monde en Espagne. A vingt ans, l’arrière droit monégasque gagne sa place chez les Bleus et réalise une demi-finale pleine de culot contre l’Allemagne : son tir sur la transversale à une minute du temps réglementaire aurait pu envoyer la France en finale. Polyvalent, il peut jouer aussi bien dans le couloir droit que dans le gauche. Il devient recordman des sélections (82 capes) en 1992. Son influence décroît après 1986 alors qu’il aurait pu être un des cadres de l’après-Platini.
C’était elle qui devait arriver à maturité en 1988 ou 1990. Elle n’ira ni à l’Euro allemand, ni à la Coupe du monde italienne. Seuls Manuel Amoros et Bruno Bellone ont brillé, mais c’était avant.
Aurélien Tchouaméni est le trentième joueur à avoir été exclu lors d’un match de l’équipe de France. Parmi eux, trois récidivistes, neuf champions du monde, un gardien de but, trois avant-centres...
Deuxième partie de cette série, consacrée aux joueurs qui ont quitté l’équipe de France à l’occasion d’une phase finale d’Euro ou de Coupe du monde. Certains l’ont même fait au terme d’une finale...
Ceux-là parviennent à faire leur trou en sélection et n’en bougent plus. Ils enchaînent les matchs par dizaines, jamais absents, rarement remplaçants, parfois remplacés. De Vieira à Griezmann, voici les assidus en Bleu.
Depuis 1978, vingt nouveaux internationaux ont été lancés entre janvier et mai d’une année de Coupe du monde. Si la plupart ont été retenus dans la liste finale, tous n’ont pas réussi leur carrière par la suite. Les buteurs et les passeurs sont toutefois bien représentés.
Marche, Lacombe, Blanc et Barthez ont été les pionniers des équipes de 1958, 1984, 1998 et 2006. Douis, Fernandez, Amoros, Henry et Ribéry ont éteint la lumière en partant. Qui sont ceux de 2018 ?