Patrick Lemoine raconte chez Solar les cinq matchs de l’Euro 1984 à travers les témoignages de Michel Platini, Alain Giresse, Jean Tigana, Luis Fernandez et Bernard Genghini, avec les stats de l’agence Opta.
Jean Tigana
Né le 23 juin 1955 à Bamako, au Mali. Arrivé tardivement en sélection à 25 ans, il est l’homme de base du premier carré magique (1981-82) et prend toute sa dimension dans le second (1984-86) où Fernandez joue derrière lui. Infatigable ratisseur de ballons, il est doté d’une très bonne technique individuelle et ses automatismes avec Giresse et Platini sont précieux.
Ainsi s’achèvent les carrières (1) : dans l’anonymat
Première partie d’une série sur la façon dont s’est terminée la carrière d’une trentaine d’internationaux. En commençant par ceux, et pas des moindres, qui sont partis dans l’anonymat, sans savoir qu’ils jouaient leur dernier match.
23 juin 1984 : France-Portugal
Dans un Vélodrome en folie, Domergue, Tigana, Chalana et Jordao s’offrent un double retournement de score et un match splendide qui exorcise Séville et envoie les Bleus vers leur première finale.
Bruno Colombari : « En 1982, un fil invisible reliait les Bleus »
Nouvel entretien avec l’un des auteurs du Dico des Bleus. Cette fois, c’est Bruno Colombari qui apporte son éclairage sur la période 1982-1986, celle qui a tout changé grâce entre autres à l’invention du carré magique.
Histoire des France-Portugal (2) : la onzième était de trop
Depuis 1978, il n’y a plus de match : dix fois sur dix, l’équipe de France l’a emporté. Les Bleus sont désormais les Allemands des Portugais, mais ces derniers prennent leur revanche en finale de l’Euro.
Pourquoi le 23 juin est un bon jour pour les Bleus
Jusqu’en 2012, c’était le jour fétiche des Bleus, celui de France-Portugal 1984, de France-Togo 2006 et de la naissance de Tigana, Domergue, Zidane et Vieira. La défaite contre l’Espagne à l’Euro ukrainien ternit à peine le bilan.