Le mandat de Gérard Houllier à la tête de l’équipe de France s’est brutalement arrêté le soir d’une défaite contre la Bulgarie, en novembre 1993. Cette période agitée fait l’objet d’un nouveau dialogue avec le media américain Soccer Nostalgia. Richard Coudrais répond à Shahan Petrossian.

Depuis 1934, l’équipe de France a rencontré 48 sélections européennes différentes pour 261 matchs dans les qualifications à la Coupe du monde, au championnat d’Europe ou en Ligue des Nations. Les voici.

Alex Disasi a souvent été convoqué chez les Bleus pour pallier un forfait. Mais étant lui-même fréquemment blessé, il s’est éloigné de l’équipe de France après cinq sélections.

Avec Mike Maignan et Théo Hernandez depuis 2021, Olivier Giroud jusqu’en 2024 et Youssouf Fofana depuis, le Milan est devenu l’un des principaux fournisseurs de joueurs pour l’équipe de France. 17 internationaux français ont porté les couleurs du club lombard depuis 1969.

Ce n’est pas la plus spectaculaire de toutes, mais elle a produit deux champions d’Europe essentiels dans le rayonnement de Platini. Alain Giresse et Bernard Lacombe, inséparables à Bordeaux, ont fait les beaux jours des Bleus pendant trois ans.

Denis Devaux a joué dans toutes les équipes de France, mais il ne compte finalement qu’une seule sélection en équipe de France A. C’était contre l’Autriche en 1965. Il est décédé le 29 janvier 2025 à l’âge de 86 ans.

Depuis 2013, Didier Deschamps a connu 11 débuts d’année civile avec les Bleus (il n’y en a pas eu en 2020) pour 23 matchs joués (3 en 2013 et 2021, 1 en 2014). On tient compte dans cette étude des matchs joués en février et mars.

Denis Law, l’Ecossais de Manchester décédé le 17 janvier 2025, avait remporté un Ballon d’or en 1964 sans avoir jamais croisé les Bleus. Seuls quatre autres Ballons d’or sont dans ce cas.

Quel Bleu a joué le plus souvent en équipe de France, tout en restant fidèle au même club ? Les changements récurrents d’équipes des internationaux les plus capés rendent cette question ardue et amènent quelques surprises si on dresse un top 10 en combinant le nombre de sélections et les clubs.

Un gardien très précoce, un avant-centre tardif, deux champions du monde détenteurs de records de sélections et de buts : la génération 1986, c’est quelque chose.