Kylian Mbappé est le vingt-cinquième international français à avoir accroché la Supercoupe d’Europe à son palmarès. Une liste où il ne semble manquer aucun grand nom.

Après le format amateur, puis le format professionnel à géométrie variable, la FIFA introduit pour le tournoi 1992 un nouveau critère d’âge : pas plus de 23 ans. Ce qui en fait une compétition de jeunes au bon vouloir des clubs. Sauf en Espagne...

On l’avait interrogé il y a quelques semaines, au moment de la sortie de son livre « Du foot et des jeux » (éditions Lucarne Opposée). Au terme du tournoi olympique qui a vu l’Espagne battre la France (encore), il restait de nombreux points à évoquer avec Richard Coudrais.

En remportant les JO, l’équipe d’Espagne s’offre un triplé inédit avec l’Euro en A et en U19, à chaque fois en sortant les Bleus. Quelques nations européennes ont déjà fait le doublé la même année s’imposant chez A et chez les jeunes.

Depuis 1978, il n’y a plus de match : 11 fois sur 15, l’équipe de France l’a emporté. Mais le Portugal ont remporté la seule finale du lot en 2016, et désormais c’est scores nuls à volonté.

Les Bleus ont joué onze finales mondiales, européennes, intercontinentales ou confédérales entre 1984 et 2018. La plupart de leurs revanches (premier match joué contre le même adversaire) sont tombées dans l’oubli, sauf une. Voici leur histoire.

Combien de fois l’équipe de France a-t-elle concédé le premier but du match en phase finale de Coupe du monde et d’Euro ? Et combien de fois a-t-elle ouvert le score, et pour quel résultat final ? Dernière partie du triptyque sur ceux qui marquent les premiers.

Des retournements de score, il y en a des défavorables, quand les Bleus mènent et finalement perdent. En compétition, c’est arrivé 19 fois, et certains de ces matches laissent un souvenir cuisant. Des exemples ? En voici.

Ils sont 860 à avoir marqué au moins une fois contre les Bleus depuis 1904. Parmi eux, quelques stars au milieu de centaines d’oubliés. Ce qui n’a pas empêché certains de se régaler, comme le Belge Robert De Veen (13) et le Danois Sophus Nielsen (11)...

L’intégration des joueurs professionnels dans le tournoi olympique inquiète la FIFA, qui ne veut pas qu’il fasse de l’ombre à la Coupe du monde. En 1984, ça passe encore, mais en 1988 le niveau monte…