Les dataviz générées par Flourish ont permis de transformer des données sous forme de tableau en visuels plus explicites, notamment ceux où chaque année est représentée sous la forme de points de couleur. Il m’a donc semblé pertinent d’adapter ça à la liste des buts marqués et encaissés, avec une dataviz où chaque ligne représente un match et chaque point un but.

• Cette dataviz est complémentaire du tableau des buts marqués et encaissés par l’équipe de France

Ainsi, on voit rapidement quels sont les matchs où les Bleus ont marqué en premier (comme par exemple les deux premiers de l’année 2023), et ceux où c’est l’adversaire qui a ouvert le score (comme face à l’Australie, la Tunisie ou l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022). La dernière partie de l’ère Domenech, notamment dès le début 2008, a ainsi été marquée par une fréquence inhabituelle d’ouverture du score par l’adversaire (17 fois sur 33, pour 10 défaites au final). Une fréquence d’ailleurs équivalente depuis le début de l’Euro 2020 (14 sur 28), même si les conséquences ont été moindres (3 défaites dans ces circonstances contre la Croatie, le Danemark et la Tunisie, toutes en 2022).

La terrible période d’avant la Première Guerre mondiale est ainsi criblée de points rouges, avec un bilan cataclysmique de 17 défaites sur les 22 premiers matchs et une différence de buts (21-132) que l’on qualifierait aujourd’hui de gênante.

A l’inverse, dans la période récente, même si la rigueur défensive des années Zidane (1994-2006) n’est plus de mise, on voit qu’il est très rare pour les Bleus d’encaisser trois buts d’affilée. Les dernières fois où c’est arrivé, c’était en 2018 contre la Colombie (2-3), et en 2015 face à la Belgique (3-4) et le Brésil (0-3). Trois matchs amicaux d’ailleurs. En compétition, ce n’est plus arrivé depuis... 1982 (Pologne, 2-3).