Au terme d’une deuxième mi-temps d’une indigence stratosphérique, les Bleus ont obtenu ce qu’ils sont venus chercher à Tirana. Mais cette victoire face à l’Albanie (2-1) inquiète plus qu’elle ne rassure tant les défaillances collectives et individuelles ont été nombreuses.
Bruno Colombari

Né la même année qu’Eric Cantona, celle où Geoff Hurst marquait trois buts en finale de la coupe du monde à Wembley. Journaliste depuis 1989, il a écrit des articles pour le site et le mensuel Les cahiers du football entre 2005 et 2008 avant de créer en août 2010 Chroniques bleues, dont il dirige la rédaction. Il a coécrit le Dico des Bleus, un dictionnaire historique de l’équipe de France, à l’initiative de Matthieu Delahais et avec Alain Dautel, publié chez Marabout en novembre 2017 et mis à jour et enrichi en novembre 2018 (lire l’article Dico des Bleus, saison 2). En novembre 2020 sort chez Solar Un maillot, une légende coécrit avec Matthieu Delahais.
Il est aussi l’auteur de cinq romans, dont un, 12 juillet, s’appuie sur la finale de la coupe du monde 1998. Il a été publié en décembre 2016 aux éditions Salto.
Articles de cet auteur
Noël 1995 : Patrick Vieira découvre Milan
Tout juste transféré de l’AS Cannes au Milan AC, le jeune Patrick Vieira (19 ans et demi) découvre Milanello, ses stars bien sapées et ses grosses voitures. Il croit y faire carrière, mais l’été suivant il partira pour Arsenal juste avant l’arrivée d’Arsène Wenger.
1971, une année dans le siècle
Après notre série sur les bilans mensuels des Bleus, en voici une nouvelle qui s’attachera à raconter une année entière de l’équipe de France en la replaçant dans son contexte historique et sportif. Pour la première, retournons il y a quarante ans, au tout début des seventies.
Que retiendra-t-on de Thierry Henry ?
Meilleur buteur de l’histoire des Bleus, champion du monde à vingt ans, 123 sélections : Thierry Henry avait tout pour devenir un des plus grands, sinon le plus grand international français. Au final, il reste loin derrière Platini, Zidane et Kopa. Qu’est-ce qui n’a pas marché, alors ?
Chroniques bleues a un an !
Lancé le 16 août 2010, Chroniques bleues souffle aujourd’hui sa première bougie. Et promet de vous offrir encore de nombreux articles sur l’équipe de France, celle d’aujourd’hui bien sûr mais aussi toutes celles qui l’ont précédée depuis 1904.
Tableaux de bord 742 après France-Chili (1-1)
Le retour de Laurent Blanc à la Mosson, un onzième match sans défaite, un bilan équilibré contre l’Amérique du Sud, le deuxième but de Rémy : voici une fournée de stats inédites sur France-Chili.
Beach soccer à Montpellier
Face à une excellente équipe chilienne, les Bleus auraient pu gagner (une barre, deux buts hors-jeu) mais partagent finalement les points (1-1) grâce à un Benzema retrouvé, un Rémy gonflé et un Martin omniprésent.
Un si mauvais tirage, vraiment ?
Espagne, Biélorussie, Finlande et Géorgie : pour les Bleus, la route du Brésil s’annonce riche en virages en épingle et en pourcentages élevés. Pour autant, il n’est pas dit que l’équipe de France soit condamnée à viser la deuxième place synonyme de barrages. Voici pourquoi.
8 juillet 1982 : RFA-France
Version obscure de ses petites sœurs de Marseille et de Guadalajara, la demi-finale sévillane du Mundial 1982 concentre en deux heures et quart bonheur, colère, admiration et chagrin, en un va-et-vient machiavélique au terme duquel l’équipe de France sortira grandie et celle d’Allemagne ébranlée.
Michel Platini, solstice d’été
Né un 21 juin, c’est le plus grand joueur français de l’histoire, et l’un des meilleurs du monde. Nancéen, Stéphanois, Turinois mais avant tout tricolore, Michel Platini a laissé une trace indélébile entre 1976 et 1987. Et sa carrière multicarte n’est pas finie...