Les Bleus peuvent flamber à l’automne et caler en juin, ou inversement, souffrir en octobre et triompher en été. Démonstration avec l’étude des saisons 1983-84 et 2003-04.
1983
Didier Six, nuances de bleu
De 1976 à 1984, Didier Six a connu 52 sélections en équipes de France. Entre fulgurances et loupés, le joueur aux multiples facettes aura soufflé le chaud et le froid.
Maillot blanc 1981 : l’élégance porte-poisse
Jamais utilisé à domicile, celui-là, calque inversé du maillot bleu 1980, aura voyagé exclusivement en Europe et n’aura pas porté chance aux Bleus, qui n’auront battu que le Koweït en huit matchs.
Maillot bleu 1980 : sortez les rayures
C’est un maillot qui a duré plus de trois ans, avec une version manches courtes alternative pour la Coupe du monde 1982. Il aura connu des défaites cuisantes à domicile (Brésil 1981, Pologne 1982) mais aussi des victoires importantes (Belgique et Pays-Bas 1981). Et bien sûr, le RFA-France de Séville.
José Touré, bleu comme le Brésil
De 1983 à 1989, José Touré a joué seize rencontres officielles avec l’équipe de France. De graves blessures et une fin de carrière précoce ont laissé beaucoup de regrets.
Ljubomir Radanović, France maudite
C’est contre l’équipe de France, en 1983, que le Yougoslave Ljubomir Radanović a connu sa première sélection. Et sa première déroute. Par la suite, entre pénalty raté et expulsion, le défenseur monténégrin n’a jamais su inverser la tendance.