Version solaire et éblouissante de Séville, le quart de finale de Guadalajara est tellement immense qu’il n’aurait pas dû désigner de vainqueur. A moins qu’il n’y en ait eu deux, finalement. Brésil-France, sommet du jeu.
Joël Bats
Gardien des Bleus entre 1983 et 1989 (50 sélections), Joël Bats aura été le numéro 1 à son poste jusqu’à l’arrivée de Fabien Barthez. Né le 4 janvier 1957 à Mont-de-Marsan, il est titularisé à l’Euro 84 qu’il remporte, mais c’est à l’été 1986, au Mexique, qu’il réalise ses plus grandes performances contre l’URSS, l’Italie et surtout le Brésil. Sa fin de carrière internationale sera quelconque, à l’image de l’équipe qui rentre alors dans le rang. Longtemps recordman de sélections pour un gardien, il sera dépassé par Fabien Barthez puis Hugo Lloris, dont il aura été l’entraîneur à Lyon.
Quand un gardien en remplace un autre
Blessure, expulsion, rotation de l’effectif ou train à prendre : il y a plein de raisons qui peuvent contraindre un gardien de but à quitter le terrain en cours de match. Même si ce n’est pas arrivé souvent en équipe de France.
Ce que l’équipe de France doit à l’AJ Auxerre
Longtemps réputée pour l’excellence de son centre de formation, mais aussi pour sa capacité à relancer quelques carrières compromises, l’Association de la Jeunesse Auxerroise a fourni de nombreux joueurs pour l’équipe de France.
Mbappé, 33 sélections en 34 matchs : qui a fait mieux ?
Ils sont 95 joueurs de l’équipe de France à compter au moins 33 sélections, comme Kylian Mbappé. Forfait en septembre, le Parisien n’avait manqué qu’un seul match depuis ses débuts. Une performance rare mais pas unique.
Joël Bats, le contrat de confiance
Michel Hidalgo aura mis sept ans avant de trouver son gardien, mais avec Joël Bats, il a gagné le gros lot. Rassurant et décisif en 1984, l’Auxerrois devenu Parisien sauve l’équipe de France à Guadalajara en 1986. La suite sera bien moins brillante.
Ainsi s’achèvent les carrières (1) : dans l’anonymat
Première partie d’une série sur la façon dont s’est terminée la carrière d’une trentaine d’internationaux. En commençant par ceux, et pas des moindres, qui sont partis dans l’anonymat, sans savoir qu’ils jouaient leur dernier match.