Pressenti pour être le futur capitaine de l’équipe de France à la suite de Lloris, Varane a préféré achever sa carrière internationale après la Coupe du monde 2022. Que vaut son bilan comparé à celui de ses huit principaux prédécesseurs ?
Maxime Bossis
Né le 26 juin 1955 à Saint-André-Treize-Voies, il est peut-être le meilleur arrière gauche de l’istoire des Bleus. Technique impeccable, état d’esprit irréprochable et reconversion brillante en défense centrale où il forma avec Patrick Battiston un verrou quasi-imprenable entre 1984 et 1986, le Nantais est un des piliers de la génération Platini. Il faudra attendre dix ans et l’arrivée de Lizarazu pour retrouver un joueur de ce niveau à ce poste.
Ainsi s’achèvent les carrières (2) : en phase finale
Deuxième partie de cette série, consacrée aux joueurs qui ont quitté l’équipe de France à l’occasion d’une phase finale d’Euro ou de Coupe du monde. Certains l’ont même fait au terme d’une finale...
1976, une année dans le siècle
Michel Hidalgo fait ses débuts et lance Six, Bossis et Platini contre les futurs champions d’Europe. Chirac démissionne de Matignon, Mao meurt, la terre tremble en Chine, Taxi Driver est sur les écrans et U2 se forme. Qui dit mieux ?
Sakho-Varane, la charnière avait du jeune
Les cinq duos de défenseurs centraux français à avoir atteint une demi-finale mondiale étaient beaucoup plus expérimentés que Mamadou Sakho et Raphaël Varane. Qui ont donc été sortis en quarts.
Que sont les débutants devenus ?
Tout le monde n’a pas le flair d’Hidalgo, qui appela Six, Bossis et Platini pour son premier match en tant que sélectionneur. Retour sur la carrière internationale des débutants du premier jour.
Triangle d’or ou triangle des Bermudes ?
Les deux défenseurs centraux et le milieu défensif jouent un rôle déterminant en phase finale. De Trésor à Rami en passant par Fernandez, Bossis, Desailly ou Deschamps, petit tour d’horizon depuis 1978.