Version obscure de ses petites sœurs de Marseille et de Guadalajara, la demi-finale sévillane du Mundial 1982 concentre en deux heures et quart bonheur, colère, admiration et chagrin, en un va-et-vient machiavélique au terme duquel l’équipe de France sortira grandie et celle d’Allemagne ébranlée.
Maxime Bossis
Né le 26 juin 1955 à Saint-André-Treize-Voies, il est peut-être le meilleur arrière gauche de l’istoire des Bleus. Technique impeccable, état d’esprit irréprochable et reconversion brillante en défense centrale où il forma avec Patrick Battiston un verrou quasi-imprenable entre 1984 et 1986, le Nantais est un des piliers de la génération Platini. Il faudra attendre dix ans et l’arrivée de Lizarazu pour retrouver un joueur de ce niveau à ce poste.
Jules, Etienne, Marius, Max et les autres
A lui seul, Thuram compte plus de maillots bleus que Dubly, Dewaquez et Marche réunis. Pourtant, comme eux, il est l’un des dix détenteurs du record des sélections en équipe de France. Et ce, pour longtemps encore.
Du jeu dans les charnières
Retour sur les quatre grandes charnières centrales de l’histoire des Bleus : Trésor-Adams (années 70), Battiston-Bossis (années 80), Blanc-Desailly (années 90) et Thuram-Gallas (années 2000). Rami et Mexès formeront-ils la cinquième ?