De 1976 à 1984, Didier Six a connu 52 sélections en équipes de France. Entre fulgurances et loupés, le joueur aux multiples facettes aura soufflé le chaud et le froid.
Didier Six, nuances de bleu
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Gaucher imprévisible et surdoué, capable d’exploits techniques et de coups de folie, auteur de buts d’anthologie et de ratés mémorables comme son tir au but contre la RFA à Séville. Sans équivalent depuis.
De 1976 à 1984, Didier Six a connu 52 sélections en équipes de France. Entre fulgurances et loupés, le joueur aux multiples facettes aura soufflé le chaud et le froid.
Après l’annonce de la fin de carrière internationale de Raphaël Varane, petit détour sur ces Bleus qui sont entrés dans le top 100 (plus de trente sélections) mais qui ont quitté l’équipe de France avant d’être trentenaires.
Michel Hidalgo fait ses débuts et lance Six, Bossis et Platini contre les futurs champions d’Europe. Chirac démissionne de Matignon, Mao meurt, la terre tremble en Chine, Taxi Driver est sur les écrans et U2 se forme. Qui dit mieux ?
Le jour où la jeune équipe de France de Michel Hidalgo a écrit la première page de sa légende : le Maracana, Rivelino et Paulo Cesar, deux buts à remonter, un sombrero de Six et un coup de caboche de Trésor. Tremble, Brésil, les Bleus arrivent !
Tout le monde n’a pas le flair d’Hidalgo, qui appela Six, Bossis et Platini pour son premier match en tant que sélectionneur. Retour sur la carrière internationale des débutants du premier jour.
Cinq défaites, trente-deux joueurs utilisés, un schéma de jeu mal défini, mais aussi les prémisses du carré magique avec le retour de Giresse et deux victoires précieuses contre les Belges et les Hollandais, avec un coup-franc du Maestro en prime : c’était 1981, une année façon montagnes russes.