Didier Six, nuances de bleu

Publié le 29 août 2023 - Richard Coudrais

De 1976 à 1984, Didier Six a connu 52 sélections en équipes de France. Entre fulgurances et loupés, le joueur aux multiples facettes aura soufflé le chaud et le froid.

9 minutes de lecture

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Qu’est-ce qu’une chronobiographie ?

Il s’appelle Didier Six et il faut bien prononcer le “ics” à la fin comme dans Astérix ou Footix. De mémoire, il n’a jamais porté le numéro 6. On lui attribue plutôt le 11 pour son poste d’ailier gauche, mais il a aussi porté le numéro 19 en Coupe du monde et le 13 à l’Euro 1984 [1].

Tout un numéro

Tout au long de sa carrière, Didier Six a marqué des buts extraordinaires, notamment avec l’équipe de France. On se souvient de cet enchaînement qu’il réalise contre le Brésil au Maracana en 1977, ou celui de Valladolid face au Koweït lors de la Coupe du Monde espagnole. Il n’existe pas encore, sur Youtube, de compilation des buts de Didier Six en équipe de France. Cette vidéo aurait assurément du succès.

Didier Six était un véritable ailier, ce genre de joueur qui passait sur les côtés en dribblant, en rendant fou le défenseur, mais parfois aussi ses coéquipiers. On se souvient de sa course au tout début du match contre l’Italie, à Mar del Plata en 1978, qui amène le but-express de Bernard Lacombe.

Avec sa coiffure longue et bouclée, Six était le pendant gauche de Dominique Rocheteau. Voire son inverse absolu. Car si Rocheteau était populaire et respecté, Six a toujours suscité méfiance et rejet. On a rarement pardonné à Didier Six quelques ballons qu’il n’a pas su négocier : celui qui passe à ras du poteau du gardien argentin en 1978, celui qu’arrête facilement le gardien allemand lors des tirs au but de Séville, celui dont il rate le contrôle à Rotterdam dans les dernières minutes alors qu’il est seul devant le gardien néerlandais.

Didier Six a été un parfait bouc émissaire. On pouvait le trouver fantasque, personnel, irrégulier. C’est souvent, dans le foot, le propre des grands dribbleurs d’être inconstant. Comme s’il fallait compenser une nette supériorité par un défaut rédhibitoire.

En outre, Didier Six gérait curieusement sa carrière. Il changeait fréquemment de club : douze en seize ans, ce qui était très rare à l’époque. Cette bougeotte était perçue comme un manque de stabilité. Hormis Valenciennes où il a joué ses cinq premières saisons pro, Didier Six n’est jamais resté plus de deux saisons dans le même club.

L’homme de l’aile gauche

Sa carrière en équipe de France épouse parfaitement le mandat de Michel Hidalgo. L’ailier nordiste est entré en jeu lors du France-Tchécoslovaquie de 1976, premier match de Michel Hidalgo (où débutent cinq autres joueurs). Il est sorti de l’équipe de France durant la prolongations du France-Portugal de l’Euro 1984, avant-dernier match du sélectionneur. Une présence de 52 rencontres officielles sur 75 entre 1976 et 1984.

Le jeune ailier de Valenciennes s’impose très rapidement sur le côté gauche de l’attaque française. Il marque ses premiers buts lors de la rencontre UNFP contre le Borussia Mönchengladbach battu 5-0 au Parc des Princes. A Copenhague une semaine plus tard, Michel Hidalgo constitue son trio d’attaque qu’on estime le plus prometteur, avec Didier Six aux côtés de Bernard Lacombe et Dominique Rocheteau. Le trio ne sera aligné qu’en neuf occasions, jusqu’à fin 1981, et tiendra rarement ses promesses.

Didier Six participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 1978. A Sofia, il sort à l’heure de jeu remplacé par le néophyte Olivier Rouyer. Au Parc, il joue l’ensemble de la rencontre remportée (2-0) contre l’Irlande. En match amical, Didier Six n’est parfois pas appelé par le sélectionneur, qui essaye le Nantais Loïc Amisse ou le Nancéien Olivier Rouyer, capable de jouer sur les deux ailes.

Tous sont embarqués pour la tournée sud-américaine de juin 1977. Si Amisse a la préférence du sélectionneur pour le match de Buenos Aires face à l’Argentine, le futur Lensois remplace le Nantais pour le dernier quart d’heure. Quatre jours plus tard, c’est la rencontre du Maracanã. Les Français découvrent la sélection brésilienne et vivent des moments difficiles avant de retourner la situation. Juste après le deuxième but brésilien, Six est lancé aux abords de la surface brésilienne par Platini. Il contrôle de la poitrine, dribble deux adversaires en jonglant et envoie le ballon dans la cage d’une frappe du gauche.


 

Au retour d’Amérique du Sud, lancé par ses exploits en Coupe d’Europe avec le RC Lens, Didier Six est devenu un titulaire indiscutable chez les Bleus. Il participe au France-Bulgarie qui permet aux hommes d’Hidalgo de se qualifier pour le mondial argentin. Il gagne sa place dans les 22 pour l’Argentine et commence le tournoi par un débordement qui prend de vitesse toute la défense italienne, puis un centre que reprend victorieusement Bernard Lacombe après trente secondes de jeu.

La suite sera malheureusement moins idyllique, avec les Italiens qui reviennent au score et remportent la rencontre. Quatre jours plus tard à Buenos Aires, alors que les Français tiennent l’Argentine en échec, Didier Six reçoit un ballon seul devant le gardien mais sa frappe passe juste à côté. Finalement, les Argentins l’emportent (2-1) et éliminent les Français. Contre la Hongrie, Six enfile le fameux maillot vert et blanc pour jouer le dernier quart d’heure. Avec Trésor et Platini, il aura disputé les trois rencontres.

Didier Six rejoint l’Olympique de Marseille au lendemain du mondial argentin. Il démontre une belle efficacité avec les Bleus en marquant lors de trois matchs consécutifs : il inscrit le seul but du match de rentrée contre Anderlecht (1-0), donne l’avantage contre la Suède au Parc (2-2) puis ouvre le score à Luxembourg (3-1). Sa belle série s’arrête contre l’Espagne.

Sortie nocturne et tôle froissée

Au début de l’année 1979, une drôle d’affaire fait grand bruit. Alors que les joueurs de l’équipe de France sont réunis pour un stage à Saint-Germain-en-Laye, on apprend qu’une voiture de location en a percuté une autre au petit matin. Le conducteur de la première est Didier Six et l’autre appartient à un commissaire de police. Comment peut-on tomber plus mal ? Six s’en tire avec deux côtes fêlées et une sanction en interne. L’ailier n’était pas seul dans la voiture, d’autres joueurs l’accompagnaient, mais leur identité ne sera jamais connue.

Cette sordide affaire brise l’élan de Didier Six en même temps que sa réputation. Il sera absent durant deux rencontres, officiellement pour blessure (alors qu’il a repris la compétition avec Marseille). Il fait son retour en fin de saison pour la rencontre à New York face à l’équipe des USA, où il entre à la mi-temps et marque à nouveau un but spectaculaire.

Lors de la saison 1979-1980, les mauvais résultats de l’OM n’incitent pas le sélectionneur à appeler Didier Six, d’autant que Amisse, au jeu plus sobre mais aux performances plus régulières, affiche une forme étincelante avec le FC Nantes.

La saison suivante, alors qu’il a quitté Marseille pour le Cercle Bruges en Belgique, Didier Six prend le départ des éliminatoires de la Coupe du monde 1982. Il est présent à Chypre pour le 7-0 où il marque le sixième but d’une reprise de la tête. On remarquera que lorsque les Bleus enfile les buts, contre les USA et contre Chypre, c’est Six qui inscrit le sixième but. On peut presque parler d’aptonymie.

Bras d’honneur

Durant l’hiver, Didier Six quitte Bruges pour rejoindre le RC Strasbourg, à une époque où les transferts en cours de saison sont très rares et nécessitent de nombreuses dérogations. Michel Hidalgo lui maintient sa confiance. Le néo-Strasbourgeois participe aux rencontres qualificatives du Mundial espagnol, contre les Pays-Bas et la Belgique. A Rotterdam, alors que l’équipe de France est menée au score, il envoie un coup franc sur la barre transversale puis, en fin de match, manque son contrôle alors qu’il est seul devant le gardien néerlandais.

C’est beaucoup mieux au Parc quelques semaines plus tard contre la Belgique, où il profite d’un quart d’heure d’euphorie collective pour inscrire un but entre les deux réalisations de Gérard Soler. Il est également au rendez-vous du France-Brésil de gala où il surnage malgré la déroute tricolore (1-3). Toujours inspiré face à la Seleçao, il marque le but français d’un magnifique tir du droit. Il envoie ensuite une reprise de la tête sur le poteau, puis termine le match bêtement expulsé après un odieux bras d’honneur adressé à l’arbitre. Docteur Jekyll et Mister Hyde.

Au cours de l’été qui suit, Didier Six quitte le RC Strasbourg et rejoint le VfB Stuttgart, en Allemagne de l’Ouest. Or, l’équipe de France a prévu de jouer son traditionnel match UNFP contre… le VfB Stuttgart. Didier Six se trouve donc dans une situation inédite puisque susceptible d’être aligné dans l’une ou l’autre équipe. Il portera finalement le maillot bleu, subissant alors une mémorable déroute avec une défaite 1-3 et un Platini qui sort sous les sifflets.

Six reste titulaire en équipe de France mais se découvre un nouveau concurrent. A Dublin, le jeune Bruno Bellone fait des débuts tonitruants en marquant un magnifique but. Six le remplace à l’heure de jeu. Le joueur de Stuttgart est titularisé pour le match décisif contre les Pays-Bas en novembre 1981. Platini ouvre le score sur un célèbre coup franc, Six double la mise en profitant d’un bon travail de Rocheteau. Le ticket pour l’Espagne est validé avec une ultime victoire contre Chypre (4-0), où Six est remplacé à l’heure de jeu par Bruno Bellone.

Acteur des éliminatoires, Didier Six est bien entendu du voyage en Espagne pour la Coupe du monde. A Bilbao, contre l’Angleterre, il est remplaçant et entre à vingt minutes de la fin à la place de Rocheteau, alors que le match est perdu. Il gagne sa place de titulaire lors des rencontres suivantes à Valladolid. Contre le Koweït, Six et Platini rééditent le but du Maracanã, du moins dans sa conception, la réalisation étant facilitée par la passivité des défenseurs koweïtiens.


 

Le stade de Valladolid inspire notre homme qui marque à nouveau contre la Tchécoslovaquie. Certes, il a juste à pousser le ballon dans la cage vide, à la suite d’un tir de Lacombe freiné par le gardien tchécoslovaque, mais c’est le but de la qualification pour le second tour. Six participe au récital bleu face à l’Autriche, puis entre en jeu, contre l’Irlande du Nord, à la place de Gérard Soler.

Vient ensuite le match de Séville où le Stuttgartois affronte des joueurs qu’il rencontre tous les samedis en Bundesliga. De ce match mille fois raconté, on retient sa passe “en retrait pour Giresse, en retrait pour Giresse” et son tir au but manqué pour l’avoir tiré trop précipitamment. Il avait demandé, en pleine série, à changer l’ordre des tireurs, Platini l’avait vertement envoyé balader et Six s’en était allé tirer en boudant.

À Alicante, pour le match de classement contre la Pologne, Six remplace Tigana dans les dernières minutes de la partie. Avec Marius Trésor, il aura participé aux sept rencontres de l’épopée bleue en Espagne. Titulaire ou remplaçant, Six aura été présent dans l’ensemble des rencontres de phase finale de Coupe du monde de l’ère Hidalgo.

Capitaine

Malgré l’émergence de Bruno Bellone, malgré également le retour en grâce de Loïc Amisse, Didier Six reste présent. Il porte même le brassard à l’occasion d’un France-Belgique amical à Luxembourg, où il inscrit son treizième but en Bleu. Au cours de l’été 1983, il quitte Stuttgart pour le FC Mulhouse qui vient de descendre en deuxième division. Un transfert qui semble marquer la fin de sa carrière internationale.

Michel Hidalgo ne fait plus appel à lui. Mais le club alsacien réalise un étonnant parcours en Coupe de France. Après avoir éliminé le Paris Saint Germain, double tenant du titre, il sort Bordeaux, leader du championnat de France, avec notamment une victoire au Parc Lescure signée Didier Six. Toujours en mal de solutions offensives, Michel Hidalgo rappelle son enfant terrible et le couche sur sa liste des vingt présélectionnés pour la phase finale de l’Euro 1984.

S’il est absent du match d’ouverture et de la finale où Bruno Bellone occupe l’aile gauche, le Mulhousien est présent lors des trois rencontres intermédiaires, les plus belles de l’équipe de France dans le tournoi. Michel Hidalgo ayant opté pour une attaque à deux hommes, Six jouit d’une grande liberté pour passer d’une aile à l’autre autour de l’avant-centre. Lors des prolongations de la demi-finale contre le Portugal, il est remplacé par Bruno Bellone. Ce sera sa dernière apparition en bleu. Même s’il ne joue pas la finale, il est sacré champion d’Europe. C’est le premier titre de sa carrière.

Henri Michel, le nouveau sélectionneur, ne fait plus appel à lui. Cela n’empêche par à notre oiseau migrateur de poursuivre ses expériences originales. On le verra à Aston Villa, en Angleterre, alors qu’aucun Français n’y a joué depuis des lustres. Il jouera ensuite à Metz, à Strasbourg, à Valenciennes… Bien avant l’arrêt Bosman, on le retrouvera à Galatasaray, en Turquie, puis plus tard, au VfB Leipzig, dans l’ex-RDA.

En Angleterre ou en Italie, Didier Six ferait peut-être aujourd’hui l’objet d’un culte pour ses dribbles et ses buts souvent exceptionnels. Mais en France, on apprécie avant tout la régularité d’un joueur et son implication de tous les instants. Ce qui manifestement n’était pas dans les cordes de Didier Six.

52 sélections, 32 victoires, 13 buts

Sel.MatchDateLieuAdversaireScoreTps JeuNotes
1 Amical 27/03/1976 Paris Tchécoslovaquie 2-2 >9
2 Amical 24/04/1976 Lens Pologne 2-0 90
3 Amical 22/05/1976 Budapest Hongrie 0-1 >17
UNFP 24/08/1976 Paris Mönchengladbach 5-0 90 Buts 4’ 16’
4 Amical 01/09/1976 Copenhague Danemark 1-1 90
5 qCM 09/10/1976 Sofia Bulgarie 2-2 61>
6 qCM 17/11/1976 Paris Irlande 2-0 90
France B 22/02/1977 Orléans RFA B 1-0 90
7 Amical 23/04/1977 Genève Suisse 4-0 90 But 73’
8 Amical 26/06/1977 Buenos Aires Argentine 0-0 >14
9 Amical 30/06/1977 Rio de Janeiro Brésil 2-2 90 But 52’
03/07/1977 Belo Horizonte Atlético Mineiro 1-3 >45
10 Amical 08/10/1977 Paris URSS 0-0 90
11 qCM 16/11/1977 Paris Bulgarie 3-1 90
12 Amical 08/03/1978 Paris Portugal 2-0 90
13 Amical 01/04/1978 Paris Brésil 1-0 >10
14 Amical 11/05/1978 Toulouse Iran 2-1 >45 But 70’
15 Amical 19/05/1978 Villeneuve d’Ascq Tunisie 2-0 45>
16 CM T1 02/06/1978 Mar del Plata Italie 1-2 76>
17 CM T1 06/06/1978 Buenos Aires Argentine 1-2 90
18 CM T1 10/06/1978 Mar del Plata Hongrie 3-1 >15
UNFP 12/08/1978 Paris (Parc) Anderlecht 1-0 90 But 56’
19 qEuro 01/09/1978 Paris Suède 2-2 90 But 85’
20 qEuro 07/10/1978 Luxembourg Luxembourg 3-1 90 But 15’
21 Amical 08/11/1978 Paris Espagne 1-0 90
22 Amical 02/05/1979 East Rutherford États-Unis 6-0 >45 But 73’
UNFP 21/08/1979 Paris Bayern Munich 4-1 64>
23 Amical 26/03/1980 Paris Pays-Bas 0-0 71>
24 qCM 11/10/1980 Limassol Chypre 7-0 90 But 82’
25 qCM 28/10/1980 Paris Irlande 2-0 90
26 Amical 19/11/1980 Hanovre RFA 1-4 79’>
27 Amical 18/02/1981 Madrid Espagne 0-1 90
28 qCM 25/03/1981 Rotterdam Pays-Bas 0-1 90
29 qCM 29/04/1981 Paris Belgique 3-2 90 But 26’
30 Amical 15/05/1981 Paris (Parc) Brésil 1-3 89> But 81’ Ex.89’
UNFP 18/08/1981 Paris Stuttgart 1-3 90
31 qCM 09/09/1981 Bruxelles Belgique 0-2 90
32 qCM 14/10/1981 Dublin Irlande 2-3 >27
33 qCM 18/11/1981 Paris Pays-Bas 2-0 90 But 82’
34 qCM 05/12/1981 Paris Chypre 4-0 63>
35 Amical 23/02/1982 Paris Italie 2-0 66>
36 Amical 02/06/1982 Toulouse Pays de Galles 0-1 56>
37 CM T1 16/06/1982 Bilbao Angleterre 1-3 >19
38 CM T1 21/06/1982 Valladolid Koweït 4-1 90 But 48’
39 CM T1 24/06/1982 Valladolid Tchécoslovaquie 1-1 90 But 66’
40 CM T2 28/06/1982 Madrid Autriche 1-0 90
41 CM T2 04/07/1982 Madrid Irlande du Nord 4-1 >27
42 CM 1/2 08/07/1982 Séville RFA 3-3 (4-5 tab) 120
43 CM 3pl 10/07/1982 Alicante Pologne 2-3 >7
44 Amical 06/10/1982 Paris Hongrie 1-0 73>
45 Amical 23/04/1983 Paris Yougoslavie 4-0 >4
46 Amical 31/05/1983 Luxembourg Belgique 1-1 64> But 11’ (Cap)
47 Amical 28/03/1984 Bordeaux Autriche 1-0 >25
48 Amical 18/04/1984 Strasbourg RFA 1-0 90
49 Amical 01/06/1984 Marseille Écosse 2-0 >23
50 Euro T1 16/06/1984 Nantes Belgique 5-0 90
51 Euro T1 19/06/1984 Saint-Étienne Yougoslavie 3-2 90
52 Euro 1/2 23/06/1984 Marseille Portugal 3-2 (prol) 101>

pour finir...

La rédaction de cet article a nécessité la consultation des sites selectiona.free.fr, RSSSF, Gallica, L’Équipe, FFF, Wikipédia, la lecture d’anciens exemplaires de France-Football, L’Équipe, les Cahiers de L’Équipe, Mondial, Onze, Onze-Mondial... ainsi que des ouvrages « La fabuleuse histoire du football » de Jacques Thibert et Jean-Phlippe Rethacker (Nathan, 1990), « L’intégrale de l’équipe de France de football » de Pierre Cazal, Jean-Michel Cazal et Michel Oreggia (First édition, 1998), « Les 1000 joueurs de l’équipe de France » de Jérôme Bergot (Talent Sport, 2021), « Le Dico des Bleus » de Matthieu Delahais, Bruno Colombari et Alain Dautel (Marabout, 2017-2018-2022), « Espagne 82, la Coupe d’un monde nouveau » de Bruno Colombari et Richard Coudrais (Solar, 2022), les collections « L’année du football » de Jacques Thibert (Calmann-Levy) et « Le livre d’or du football » de Charles Biétry (Solar).

[1Selon notre service statistiques, Didier Six a porté 26 fois le numéro 11, 10 fois le 19, 7 fois le 15, 4 fois le 13, 2 fois le 18, et une fois le 16, le 14 et le 7.

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