En France, l’annonce de la liste des sélectionnés pour une phase finale est devenu un exercice médiatique de haute volée. Depuis 1998, chaque sélectionneur l’appréhende à sa façon.
L’art difficile d’annoncer sa liste

Né le 19 novembre 1965 à Alès, cet ancien meneur de jeu reconverti en défenseur central a connu deux carrières internationales. La première, entre 1989 et 1993, est si décevante qu’il envisage sérieusement d’y mettre un terme à 28 ans. La deuxième, de 1994 à 2000, est en revanche éclatante. Quand il quitte définitivement les Bleus, il est devenu champion du monde et d’Europe, même s’il a été privé de finale contre le Brésil. Après avoir été candidat pour le poste de sélectionneur à l’été 2004, il l’obtient enfin en 2010. Son contrat n’est pas renouvelé au terme de l’Euro 2012.
En France, l’annonce de la liste des sélectionnés pour une phase finale est devenu un exercice médiatique de haute volée. Depuis 1998, chaque sélectionneur l’appréhende à sa façon.
Le Paris Saint-Germain a toujours été friand de vedettes étrangères, mais aussi d’internationaux français de premier plan. Lesquels furent les plus marquants ?
Ayant récupéré une équipe de France au fond du trou après la Coupe du monde sud-africaine, et privée du dernier de ses champions du monde 1998, Laurent Blanc a amorcé le redressement, sans pour autant avoir laissé sa marque.
Marche, Lacombe, Blanc et Barthez ont été les pionniers des équipes de 1958, 1984, 1998 et 2006. Douis, Fernandez, Amoros, Henry et Ribéry ont éteint la lumière en partant. Qui sont ceux de 2018 ?
On l’oublie les soirs de victoire, mais le football est aussi fait (et majoritairement) de défaites et d’éliminations. Deux mois après l’Euro, retour sur les cinq étés qui ont suivi une phase finale manquée lors des vingt dernières années.
L’annonce de l’arrivée surprise de Raymond Domenech sur le banc du FC Nantes, quelques jours après la signature de Laurent Blanc à Al-Rayyan donne l’occasion de revenir sur les parcours des ex-sélectionneurs.