Récits de grands matchs avec à chaque fois le contexte historique, le récit du match, l’action souvenir décryptée, l’adversaire à surveiller, le Bleu du match, la petite phrase et la fin de l’histoire. Les articles sont mis en ligne à la date anniversaire du match. Et aussi l’histoire des oppositions entre la France et un adversaire racontée match par match.
Sous le soleil de Gerland, une équipe bis privée de Blanc, Thuram, Lizarazu, Deschamps et Zidane fait mieux que tenir tête au Danemark des frères Laudrup (2-1) : avec Djorkaeff à la baguette, elle enchaîne une troisième victoire de rang et fait le spectacle.
Match étrange que celui-là : victoire large, premier (et dernier) but de Trezeguet en Coupe du monde, blessure de Dugarry, expulsion de Zidane, Lizarazu passeur et buteur, boulette du grand Al Deayea... et qualification bouclée dès la deuxième rencontre.
Quatorze ans après une demi-finale historique contre le Portugal, l’équipe de France retrouve Marseille, le Vélodrome et le Mistral pour débuter sa Coupe du monde. Et cette fois Zidane n’est pas ramasseur de balle.
Durant une décennie, entre 1974 et 1984, l’équipe de France avait pris l’habitude de démarrer sa saison par une rencontre au Parc des Princes contre une équipe de club, le tout au bénéfice du syndicat des footballeurs.
Quatre rencontres de l’équipe de France contre des sélections nationales ont été occultées des statistiques. Aucune d’elle ne mérite pourtant d’être oubliée. Nous nous employons à préserver leur mémoire.
Petit frère du 12 juillet 1998, double inversé du 10 juillet 2016, ce soir d’été 2000 l’emporte dans le suspense et la dramaturgie. Sous le ciel orange de Rotterdam, les Bleus ont d’abord perdu cette finale avant de la gagner.
