Jean-Marie Pfaff est l’un des meilleurs gardiens de l’histoire du football belge. Mais il ne garde par beaucoup de bons souvenirs de l’équipe de France qui lui a marqué neuf buts en trois matchs.
Jean-Marie Pfaff, un diable en cage

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Jean-Marie Pfaff est l’un des meilleurs gardiens de l’histoire du football belge. Mais il ne garde par beaucoup de bons souvenirs de l’équipe de France qui lui a marqué neuf buts en trois matchs.
Entre des Belges motivés par la troisième place et qui alignent leur équipe-type, et des Bleus qui font jouer les coiffeurs, on n’attend pas grand chose de cette petite finale. On a tort, car il va y avoir six buts, et Bernard Genghini va donner beaucoup de regrets.
Mai. Le mois où, un an sur deux, les Bleus préparent une phase finale. La pléthore de matches amicaux joués en mai (80, contre 10 en compétition) n’est pas pour autant favorable à l’équipe de France, qui en a perdu près de la moitié. Plus pavé que muguet, donc.
Les Bleus ne jouent plus en avril, et au vu de leurs statistiques, on comprend pourquoi : à peine plus d’un tiers de matches gagnés, des défaites à la pelle. Plutôt que se faire sonner les cloches, l’équipe de France préfère ne pas se découvrir d’un fil.
A six reprises entre 1977 et 1986, il a croisé la route des Bleus. En bon compétiteur, il a laissé filer les matchs amicaux mais s’est montré impitoyable lors des deux demi-finales de Coupe du monde à Séville et Guadalajara.
Aussi frustrant que la finale de 2016 contre le Portugal et aussi inéluctable que le quart de finale 2014 à Rio, ce match signe la fin de la génération 82-86, celle de Platini, Giresse, Bossis, Rocheteau et Tigana. Elle ne sera jamais championne du monde.
Vingt minutes pour retracer cent vingt ans d’histoire de l’équipe de France à travers ses 94 maillots : c’est le défi relevé par Matthieu Delahais (qui l’a bien cherché) pour ce premier podcast qui pourrait en appeler d’autres.
Toujours vainqueurs en compétition, les Bleus ont souffert en amical en février, surtout depuis le début du 21e siècle. Mais ils ont obtenu aussi de bons résultats contre les champions du monde italiens, allemands et anglais.
Sélectionneur du Brésil de 1982 et 1986, il a croisé deux fois la route de l’équipe de France, et la deuxième à Guadalajara lui fut fatale. Mais il s’est rattrapé en club avec Sao Paulo, double vainqueur de la Copa Libertadores et de la Coupe intercontinentale en 1992 et 1993.
Version solaire et éblouissante de Séville, le quart de finale de Guadalajara est tellement immense qu’il n’aurait pas dû désigner de vainqueur. A moins qu’il n’y en ait eu deux, finalement. Brésil-France, sommet du jeu.