En devenant championne du monde en 2018, l’équipe de France avait aussi décroché contre la Croatie le titre de l’UFWC (perdu depuis). Le quoi ? L’Unofficial Football World Championships. Ça mérite bien quelques explications.

Dix joueurs utilisés pour seulement trois places, aucun à plus de neuf titularisations et une efficacité en berne : en 2024, d’évidence, l’équipe de France n’était pas d’attaque.

Dix joueurs mobilisés, douze combinaisons différentes et trois titulaires qui se dégagent plus ou moins, mais sans meneur de jeu puisque Griezmann n’est plus là et que Kanté est revenu. Le milieu est un chantier permanent.

L’ouverture du score de Bradley Barcola contre l’Italie est septembre 2024 n’est pas seulement le but plus rapide de l’histoire des Bleus. C’est aussi la 47e réalisation d’un joueur en faveur des Bleus dans le stade où il joue habituellement en club.

Les phases qualificatives pour la Coupe du monde sont riches d’enseignements, avec ses matchs de barrage plus ou moins bien négociés, ses adversaires récurrents et ses buteurs iconiques. En voici une petite histoire, avec le résultat du tirage de l’édition 2026.

Est-il nécessaire de commencer par une victoire pour espérer se qualifier pour la Coupe du monde ? L’histoire des 18 phases qualificatives depuis 1934 montre que non. Match initial, adversaires les plus rencontrés, joueurs et buteurs spécifiques, tout est là.

Quand elle n’est pas invitée ou qualifiée d’office, l’équipe de France doit passer par les qualifications pour aller à l’Euro, en Coupe du monde ou en Ligue des Nations. Son bilan, adversaire par adversaire.

C’est le secteur de jeu le plus stable des Bleus en 2024, puisque cinq joueurs (Maignan, Koundé, Saliba, Upamecano et Théo Hernandez) ont monopolisé les titularisations, en particulier à l’Euro. Mais deux autres, Konaté et Digne, devraient faire jouer la concurrence l’an prochain.

Difficile d’imaginer une année aussi compliquée pour le sélectionneur : départ des deux derniers centenaires en activité, capitaine en méforme puis absent, Euro déprimant…

Triste année que celle des 40 ans du premier titre, avec un Euro raté, des amicaux décevants et une Ligue des Nations sur courant alternatif. Mais des ouvertures de score ultra rapides...