Longtemps ignoré des archives, puis doté d’un état-civil erroné, Fernand Desrousseaux, sixième gardien de l’équipe de France, méritait bien d’être réhabilité. Il n’hésitait pas en effet à jouer très loin de son but, jusqu’au rond central.
Jeux olympiques
Les premiers Bleus : Sadi Dastarac, à bout de souffle
Aussi prénommé Centulle, Marie et Louis, Sadi Dastarac n’a fait qu’un passage éclair en sélection, lors des JO de 1908 à Londres. Demi droit rapide doté d’un shoot puissant, il connaît une carrière très brève puisqu’il meurt à 22 ans, mais pas sur un terrain de rugby comme on le lit souvent.
Les premiers Bleus : Fernand Canelle, le meilleur parmi les pionniers
Ailier reconverti défenseur, le premier capitaine de l’équipe de France s’est formé au football dans le nord de Londres, à Norwood, a participé aux Jeux olympiques de 1900 dans une sélection française et a enthousiasmé la presse par sa technique très sûre.
Les premiers Bleus : Auguste, Charles et Georges, trois Bilot pour le prix d’un
Les fratries en Bleu n’ont pas été rares, surtout pendant la période amateur : aujourd’hui, le cas des Hernandez est devenu exceptionnel. Mais, à la création de l’équipe de France officielle, en 1904, il y a eu trois Bilot. Deux sont devenus internationaux, le troisième a intégré plus tard le comité de sélection.
Les premiers Bleus : Georges Bayrou, joueur éphémère et dirigeant fédéral
Bien peu d’internationaux sont devenus des dirigeants, de club et plus encore de fédérations, comme si les fonctions étaient incompatibles. En France, on pense à Michel Platini, mais avant lui ? Il y eut Paul Nicolas, et surtout Georges Bayrou.
Les premiers Bleus : Georges-Henri Albert, de l’ombre à Londres
Longtemps cantonné au statut d’un patronyme (avec un prénom inexact) dans la longue liste des internationaux A français, Georges-Henri Albert, une sélection aux JO de 1908, a désormais un état-civil et une histoire. La voici.