C’est la première grande génération de l’équipe de France. Née huit ans après la Libération, elle est riche d’un quatuor de niveau mondial et d’une demi-douzaine de grands joueurs autour. Elle va particulièrement briller pendant cinq ans, de mars 1955 à avril 1960.
Just Fontaine
Recordman des buts en une phase finale de Coupe du monde (13 en 6 matchs), Just Fontaine est né le 18 août 1933 à Marrakech. Repéré en sélection à 20 ans, il ne s’impose qu’à la toute dernière minute dans le groupe pour la Coupe du monde 1958 en Suède, où son association avec Vincent, Piantoni et surtout Kopa fait des merveilles. Deux graves blessures en mars 1960 et janvier 1961 vont écourter sa carrière (21 sélections, 30 buts). Il devient un éphémère sélectionneur (deux matchs) au premier semestre 1967.
Ainsi s’achèvent les carrières (3) : sur blessure
Troisième partie de cette série, avec un retour sur sept joueurs passés des vestiaires à l’infirmerie, sans billet de retour. D’une triple fracture à l’avant-bras aux douleurs lombaires, les blessures auront brisé net des trajectoires qui auraient pu être encore plus belles.
Ils ont marqué les premiers
Antoine Griezmann est le 53e buteur français en Coupe du monde. Il est aussi le premier de l’édition 2018. De Laurent à Benzema en passant par Lacombe, Fontaine, Papin ou Dugarry, voici ses dix prédécesseurs.
Leur toute première fois
De Kopa à Griezmann en passant par Fontaine, Herbin, Platini, Ettori, Papin, Zidane et Ribéry, neuf récits de leur premier match de Coupe du monde. Parfois brillant, parfois tragique...
Les carrés magiques (3) : Vincent, Kopa, Fontaine, Piantoni
Le plus ancien carré magique des Bleus, c’est celui qui formait l’attaque de la coupe du monde 1958. Jamais l’équipe de France n’a eu un quatuor offensif aussi relevé que celui-là.
Just Fontaine, buteur pour l’éternité
Carrière brisée à 27 ans et 21 capes, sélectionneur audacieux vite débarqué, Just Fontaine a traversé le ciel des Bleus comme une météorite. Soixante ans après, sa trace brille encore.